Vincent Collet : « la première possibilité, c’est de devenir complètement assistant en NBA »
Le coach des Cleveland Cavaliers est Kenny Atkinson, qui a appartenu au staff des Bleus lors des Jeux Olympiques de Paris et la franchise de l’Ohio possède actuellement le meilleur record de NBA (54 victoires et 10 défaites).
« L’essentiel de mon travail, c’est de regarder tous les matchs que peuvent disputer les Cavaliers et après ces matchs-là, de renvoyer systématiquement les commentaires, l’analyse que j’ai pu faire de ce match, en sachant que ce qui intéresse Kenny en premier lieu, c’est d’avoir un regard très européen sur ces matchs-là. Parce que clairement, il y a quand même un peu de distance et d’écart entre le basket international et le basket NBA. Mais ce qui intéresse Kenny, c’est de pouvoir faire un mixte entre les deux. Et il essaye petit à petit d’intégrer des concepts européens dans le jeu. »
Malgré tout, Vincent Collet est éloigné cette saison du terrain, lui qui a longtemps cumulé son poste de sélectionneur en équipe de France avec celui de coach en club.
« Ça me manque. Mais la première possibilité, c’est de devenir complètement assistant en NBA. Donc ça, c’est un des objectifs que j’ai pour la saison prochaine. Entraîneur, très sincèrement, ce n’est pas possible. Il n’y en a pas encore en NBA. C’est très difficile déjà. Parce que là, cette année, Kenny, au départ, il aurait souhaité que je sois l’un de ses principaux assistants. Et le front office n’a pas voulu. Donc c’est difficile. Même en étant consultant des Cavs, je continue à regarder beaucoup l’Euroleague parce que je considère que c’est là où il y a le plus à apprendre pour n’importe quel coach. L’Euroleague m’attire, mais c’est pareil. Il faut avoir des opportunités, mais elle m’attire, bien sûr. »
