Tiago Splitter (Paris) : « Tout le monde ressent cette pression, n’est-ce pas ? »
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Après une première mi-temps à sens unique (31-47), la victoire semblait tendre les mains aux Parisiens. Ce jeudi soir en Lituanie, les hommes de Tiago Splitter ont compté jusqu’à 20 points d’avance (27-47, 19e) avant de subir le retour en trombe du Zalgiris Kaunas, qui a porté le coup fatal sur un game winner de Sylvain Francisco (15 points, 6 rebonds et 8 passes décisives), à deux secondes de la fin (83-81).
Sylvain Francisco WINS the game👀@bczalgiris #MotorolaMagicMoments pic.twitter.com/aZ23gNbBl3
— Turkish Airlines EuroLeague (@EuroLeague) March 13, 2025
Voilà comment le coach du Paris Basketball a analysé ce revirement de situation après la rencontre :
« Nous savions que ce serait la guerre ici. Le Zalgiris est une équipe très forte et physique, j’avais essayé de préparer mes joueurs à cela. En première mi-temps, ils ont manqué d’adresse, ce qui nous a donné l’impression de bien jouer contre eux. Mais dès que les tirs ont commencé à pleuvoir, nous n’avons pas réagi. Nous n’avons pas joué à notre meilleur niveau, et ils étaient plus agressifs. Ce sont eux qui frappaient en premier, qui prenaient des rebonds, qui obtenaient des paniers faciles en transition, qui gagnaient les ballons 50-50. Mes joueurs n’étaient peut-être pas prêts pour cela, je suppose. Je suis responsable de cela, on va essayer de grandir à partir de là. »
Relancé en conférence de presse à propos de la pression grandissante autour du club de la capitale, désormais hors du top 6 à cinq journées de la fin, pour valider sa place au play-in, le technicien brésilien n’a pas semblé plus mis sous pression que d’habitude.
« Tout le monde ressent cette pression, n’est-ce pas ? Oui, on est dans une mauvaise passe. Mais on a encore de belles occasions, on n’a rien perdu. Il faut qu’on se sorte de ce trou (NDLR : 3 défaites de suite en Euroleague), d’une manière ou d’une autre, et trouver un moyen de retrouver de l’énergie là où on peut. On a aussi une demi-finale de Coupe de France ce samedi (contre Bourg à l’Adidas Arena), ensuite Milan ce mardi… Nous n’avons pas le temps de trop réfléchir, de s’apitoyer sur notre sort. Il faut juste continuer et regarder vers l’avant. »
