Tiago Splitter : « Paris est la seule opportunité que j’ai eue en Europe »
Après avoir été assistant-coach en NBA, le géant Brésilien a obtenu son premier job de coach principal à Paris et ce n’était pas forcément une vocation.
« Non, la vérité est que ce n’était pas clair pour moi, avoue t-il. Je savais que je voulais continuer dans le monde du basket-ball, mais quand j’ai pris ma retraite, j’ai ressenti l’adrénaline, l’énergie de vouloir entraîner. J’ai pris ma retraite prématurément en raison de blessures et j’ai cherché des alternatives. Quand j’ai commencé à entraîner, j’ai ressenti les mêmes sensations que lorsque je jouais. Je suis tombé amoureux de l’entraînement, du fait d’aider les gars à s’améliorer, de la compétition. Je suis un compétiteur, je l’étais en tant que joueur et je suis en tant qu’entraîneur, et c’est ce qui a le plus retenu mon attention, concourir tous les jours, chaque semaine. »
Au cours de sa carrière de joueur, Tiago Splitter a eu comme coach en Europe Dusko Ivanovic, Bozidar Maljkovic et aussi et surtout Gregg Popovich aux San Antonio Spurs.
« Avec lui, j’ai vécu le moment le plus glorieux de ma carrière, gagner le titre NBA avec une grande équipe, Parker, Ginobili, Tim Duncan… De Popovich j’ai appris à gérer le groupe, à savoir porter le joueurs sur et en dehors du terrain. Il savait comment presser à l’intérieur du terrain et avait une main gauche à l’extérieur pour ressentir le joueur en tant que personne. Popovich vous traitait comme un joueur sur le terrain et comme une personne intime en dehors. C’est très spécial et c’est très difficile à faire. »
Le quotidien espagnol lui a demandé comment se vit le basket à Paris.
« Cela se développe dans une ville qui tourne autour du football et qui a beaucoup à offrir en termes de divertissement. Au Paris Basketball, on fait du bruit. Nous sommes une jeune équipe, âgée de seulement de six ans. Nous créons des fans. C’est très excitant. »
Au fait, pourquoi Paris ?
« C’est la seule opportunité que j’ai eue en Europe. Être entraîneur principal en Euroleague est un train qu’il faut prendre. »
Un coup de maître de David Kahn et de son équipe.
