Monaco : Georgios Papagiannis assure ne pas prendre ombrage de la venue de Daniel Theis
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A la question de savoir comment se déroule son séjour dans la principauté, Georgios Papagiannis est formel lors d’une interview à Sport 24 :
« La vie est très belle. C’est calme. Les gens aiment beaucoup le basket-ball et viennent à autant de matchs qu’ils le peuvent. En général, ça se passe très bien et calmement. »
OK. Mais sur le plan du basket ? Papagiannis a comme coach un compatriote, Vassilis Spanoulis, et là aussi il assure que tout va bien.
« Je suis avec l’entraîneur depuis un certain temps, je suis habitué à lui maintenant, je sais ce dont il a besoin et ce qu’il demande à l’équipe. Donc, dans la vie de tous les jours, notre communication est très fluide, car je sais exactement ce qu’il demande. Il demande la même chose à tous les joueurs. J’ai une très bonne relation avec l’entraîneur. »
Seulement, on peut noter que le coach ne fait aucun cadeau à celui qui est également son pivot en équipe nationale. Au poste 5, la Roca Team disposait déjà en plus de Georgios Papagiannis, du Lituanien Donatas Motiejunas et de Mam Jaiteh, et elle a fait récemment l’acquisition de l’Allemand Daniel Theis qui n’a pas mis longtemps à chambouler la hiérarchie.
Depuis le début de saison, Papagiannis a joué 17 matches en Betclic Elite pour 18 minutes en moyenne et 28 matches en Euroleague à 16 minutes. Seulement, lors du dernier match face au Maccabi, alors que Theis s’est vu offrir 20 minutes et Jaiteh 16, le Grec s’est contenté de 3’53 pour laisser une ligne de stats blanche sinon une faute personnelle. Et Motiejunas n’est pas entré en jeu. Lors de la demi-finale de Coupe de France face au Mans, alors que Daniel Theis était blessé, Georgios Papagiannis a joué moins de 5 minutes pour un rebond et un contre. Est-ce du politiquement correct ou le fond de sa pensée, en tous les cas il ne montre pas de frustration.
« Cette compétition est très bonne, non seulement pour moi, mais aussi pour les deux autres grands gars qui font partie de l’équipe. Je ne le vois jamais négativement, car on a toujours quelque chose à apprendre de l’autre personne. Quand un si bon joueur vient de la NBA, c’est l’occasion d’apprendre à « rivaliser » avec un tel joueur dans la vie de tous les jours. C’est donc un très bon entraînement quotidien pour être encore plus prêt pour le match. »
Et Georgios Papagiannis se montre confiant. Pour lui, Monaco doit se qualifier pour le Final Four de l’Euroleague en compagnie de l’Olympiakos, du Panathinaikos et de Fenerbahçe.