28 janvier 2025

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Maxime Bézin, coach de Villeneuve d’Ascq : « L’institution a besoin de jouer une coupe d’Europe »

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Maxime Bézin, coach de Villeneuve d'Ascq : "L’institution a besoin de jouer une coupe d’Europe"

L’ESBVA est actuellement 9e avec 4 victoires et 9 défaites, soit deux succès de moins que Tarbes qui la précède au classement. En plus de la blessure de Maïa Hirsch, l’équipe nordiste a connu moult changements avec les départs de Kelsey Bone et d’Iva Slonjsak, la retraite de Helena Ciak, les arrivées de Marie-Eve Paget, Haley Peters, Kadiatou Sissoko, et temporaire de Lidija Turcinovic.

« La période de tuilage avec Rachid m’a permis de faire un état des lieux, d’essayer de comprendre et de me projeter : c’est un travail d’équilibriste entre le passé, le présent et le futur, explique Maxime Bézin sur le site du club. L’arrivée de Kadiatou s’inscrit dans ce bilan : il était important pour pallier à la répétition d’indisponibilités depuis le début de saison, mais également pour ajouter une dimension athlétique dans des secteurs de jeu que nous ne maîtrisions pas suffisamment à mon goût : la défense, le rebond et la projection. Lorsque l’on commence une saison en poussant des organismes au-delà du raisonnable pour pallier des problématiques, on se retrouve souvent dans cette configuration : une joueuse revient et une autre repart. C’est ce qui se passe pour Maïa. Néanmoins, il ne doit pas y avoir de fatalisme, mais plutôt une recherche de solution pour redonner de l’air à l’effectif : Kadiatou fait partie de ces solutions que nous avons souhaité mettre en place ! Concernant les départs de Kelsey et d’Iva, ils n’étaient pas vraiment prévus… Le groupe a besoin que nous trouvions une joueuse intérieure : j’espère que nous pourrons annoncer une bonne nouvelle prochainement ! »

Villeneuve d’Ascq est toujours en course en Eurocup avec comme prochaine étape un quart-de-finale face à Sopron, et ne cache pas son envie d’accrocher le wagon des playoffs en La Boulangère Wonderligue.

« Ma venue à l’ESBVA-LM est grandement liée à sa culture de la victoire et au fait que je crois farouchement en la capacité de cette équipe d’y arriver compte tenu de la qualité des joueuses qui la composent. L’institution a besoin de jouer une coupe d’Europe pour vivre avec son territoire, ses partenaires publics et privés, ses supporters. Il y a donc un enjeu extrêmement important en championnat qui est de rentrer dans les 8 premières places. Ne nous trompons pas : personne ne nous donnera quoi que ce soit, il faudra aller chercher cette place à chaque match, au prix d’efforts et de sacrifices en maintenant ce projet collectif au-dessus de toute aspiration personnelle. Mon travail est, entre autres, que chacun ait conscience de cela pour contribuer, avec ses propres forces, au résultat du groupe. La coupe d’Europe est le fruit du travail de la saison passée, un héritage qui nous est donné ! Ce fruit, nous devons le croquer à pleines dents. Un quart de finale de coupe d’Europe ? Nous devrons jouer chaque action comme si c’était la dernière… »

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