Marco Belinelli et la retraite : « Une décision que je prendrai à la fin de la saison »
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Dans l’entretien, Marco Belinelli rend hommage à l’Argentin Emmanuel Ginobili, qui fut son équipier à la Virtus Bologne et aux San Antonio Spurs.
« On ressent déjà quelque chose d’important quand on entre dans ce gymnase, le goût de la victoire, le goût d’un club sérieux qui veut pousser les joueurs au maximum pour gagner des trophées, dit-il à propos de la salle de la Virtus. Évidemment, en regardant autour de soi, on voit des photos de Ginobili, je me souviens de l’année à San Antonio où nous avons remporté le titre NBA. La grande aide qu’il m’a apportée au début, notamment pour comprendre le système de San Antonio. Manu a toujours été une idole pour moi. Je l’ai eu à Virtus à 16 ans, puis à San Antonio. Des choses que je n’oublierai jamais ».
Depuis son retour à Virtus, Belinelli a remporté un Scudetto -le nom du trophée du championnat d’Italie- en 2021, un trophée qu’il vise également cette année :
« C’est sensationnel car j’ai signé à Virtus en décembre 2020. En 2021, nous avons remporté le Scudetto contre Milan, un Scudetto inattendu mais c’était beau. J’ai pu fêter ça avec mes amis et ma famille. Évidemment, les choses ne peuvent pas toujours bien se passer. L’année dernière, personne ne pensait que nous aurions une grande saison en Euroleague avant janvier/février. Il y a des blessures, beaucoup de choses, mais nous devons essayer de rester unis et ensemble. Le grand objectif maintenant est de gagner le Scudetto. Essayer de s’améliorer jour après jour et voir ce que nous pouvons faire ».
Enfin, Marco Belinelli a parlé de sa possible retraite en tant que joueur professionnel, lui qui n’est plus qu’à 6,5 points de moyenne cette saison en Euroleague.
« L’âge est un chiffre, l’important est d’essayer de rester en bonne santé physique, de toucher du bois. Essayer de rester positif, d’avoir l’envie et le feu intérieur pour pouvoir encore montrer que tu veux jouer et gagner. Ce sera une décision que je prendrai à la fin de la saison. Évidemment, quand je prendrai ma retraite, cela me manquera. Je joue au basket depuis que j’ai 6 ans, c’est normal que quand on arrête, il y ait un manque. Mais je m’en remettrai, j’essaierai de m’occuper avec d’autres choses. Je ne sais pas si dans le monde du basket ou autre chose. J’essaierai de le faire de la manière la plus calme et la plus positive possible, et à ma manière. C’est-à-dire en essayant de terminer quand je suis encore un joueur important ».