23 février 2025

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Le Mans : Le plus beau de tous ses trophées ?

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Le Mans : Le plus beau de tous ses trophées ?

La LNB a fait apparaître une statistique saisissante : Le Mans a disputé sa 17e finale en compétition nationale depuis 2004. Pour ce club héritier du SC Moderne, apparu dans l’élite en 1962 et qui n’a connu que trois ans de purgatoire en Pro B, il faudrait ajouter 7 autres finales précédentes obtenues à une époque où il n’y avait pas de Semaine des As/Leaders Cup, où la Coupe de France fut interrompue et où le titre de champion de France se jouait sans playoffs. Et avec quatre trophées, le MSB est devenu la tête couronnée de la Leaders Cup, au détriment de l’AS Monaco.

Sans jouer les exégètes, ne faut-il pas considérer l’exploit de ce dimanche comme le plus beau du palmarès du club sarthois ? On peut rétorquer qu’en 2018, les Manceaux avaient dû renverser des montagnes -l’ASVEL, Strasbourg et déjà Monaco- pour subtiliser le titre de champion de France au bout du bout des playoffs. En plongeant dans les livres d’Histoire -c’est une image car il n’y en n’a pas beaucoup-, on se rend compte qu’en 1978, le premier titre du champion de France avait été obtenu en devançant Villeurbanne qui venait de se classer 4e de la Coupe des Champions, l’équivalent de l’Euroleague.

Mais les temps ont tellement changé depuis. Jamais le basket français n’a enfanté une équipe aussi puissante financièrement et sportivement que l’AS Monaco de 2025, actuellement 4e de l’Euroleague. Et en plus, les Manceaux se sont présentés à Caen sans deux de ses joueurs (Noah Penda et TaShawn Thomas) qui figurent dans son top 3 à l’évaluation. Donc avec seulement sept pros. David DiLeo a joué 37 minutes. Comme Trevor Hudgins et Léopod Delaunay, le blond Américain avait déjà passé 34 minutes la veille sur le terrain face à Saint-Quentin. « On connait le contexte économique global du basket maintenant et en réalisant cette performance -je n’ai pas peur de le dire en méritant largement de gagner-, c’est une vraie fierté pour le club », savourait à chaud le président Christophe Le Bouille. « On est peut-être un club un peu à part. ça fait quatre trophées, huit finales. C’est peut-être la consécration du travail de l’ombre, de la stabilité, de la pérennité. Le club est récompensé mais les joueurs et le staff ont été fantastiques pendant trois jours. On ne va pas vous rappeler dans quelles conditions on a disputé cette compétition. Ils ont puisé au fond d’eux-mêmes. Ils ont fait une finale incroyable contre l’une des meilleures équipes européennes. »

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