Le DG du Dinamo Sassari : « Aujourd’hui, le marché italien n’est pas le premier choix »
2 min readAvec 4 victoires et 7 défaites, le Dinamo Sassari est une équipe de deuxième partie de tableau du championnat italien, qui a perdu beaucoup de puissance depuis l’âge d’or des années 70-80. Federico Pasquini évoque notamment le recrutement pour son équipe actuelle.
« Ce sont tous des gars qui travaillent bien, qui sont arrivés avec de fortes motivations, malheureusement aujourd’hui le marché italien n’est pas le premier choix. Il y a l’Espagne, la Turquie, les pays asiatiques, l’Australie, la G-League qui retient les Américains en les payant, et c’est très complexe. Je préfère d’abord « fermer » l’équipe car d’après l’expérience de ces 14 années, si vous recrutez un joueur en juillet ou plus tard, cela signifie qu’il a probablement écarté au moins 7-8 options et accepte de ne pas venir avec la même faim et le même esprit dont une équipe comme Sassari à besoin, car évidemment, il y a aussi plus de pression et le niveau d’attente est très élevé. »
Le DG du Dinamo explique son plan de scouting :
« Je commence en septembre par un tour d’horizon général des championnats d’Europe sur le plan statistique puis je détaille chaque compétition à partir d’octobre. Ceux que nous regardons le plus aujourd’hui pour de nombreuses raisons sont l’Allemagne, la France, qui a acquis beaucoup de pouvoir avec le fait qu’ils sont beaucoup regardés depuis la NBA, la Finlande, la Belgique, l’Australie et puis nous regardons les joueurs des équipes de niveau moyen-bas en Espagne, en Turquie et en Chine qui disposent de budgets illimités dans le top huit à dix. Même dans la G-League, c’est difficile car désormais les joueurs gagnent de l’argent et attendent de jouer leurs cartes au moins quelques années avant d’entrer sur le marché européen. »
Le Dinamo Sassari joue cette saison la FIBA Europe Cup et se retrouve actuellement dans le même groupe que Cholet et Le Portel avec deux défaites en deux matches. Rappel : Sassari est situé en Sardaigne dont sur une île. Federico Pasquini ne regrette pas cet engagement dans la C4.
« Cela vous aide certainement à créer une alchimie en jouant deux fois par semaine, vous apprenez d’abord à vous connaître, les joueurs sont facilités en cela, mais ensuite vous le payez en termes d’énergie et de déplacements. Entre Venise et Le Portel on a voyagé 45 heures en 5 jours, on est rentré à Sassari mercredi soir, on a eu jeudi pour récupérer puis deux entraînements avant Reggio, ce n’est pas facile. Mais d’après mon expérience, j’ai toujours été favorable aux Coupes car, quand il y a quelque chose à régler en championnat, jouer est utile et peut régler certains problèmes. »