ITW Jean-Marc Pansa : « Le moment qui m’a le plus marqué, c’est quand on a chanté la Marseillaise »

Après cinq années en Pro B, comment s’est déroulé votre retour en Betclic Elite en retrouvant une porte d’entrée vers les sommets du basket français ?
J’ai fait à Boulazac, que ce soit individuellement et surtout collectivement une bonne saison. Nous avons été jusqu’en finale de Pro B contre La Rochelle. C’est ce qui a contribué à ce que je sois repéré par Bourg, je pense. Il y avait d’autres clubs qui étaient intéressés, mais le projet de la JL était beaucoup plus alléchant. J’ai donc rejoint les Bressans.

Plus alléchant avec la Coupe d’Europe ?
Oui, c’était surtout ça. Bourg est un club qui monte et gravit les échelons, saison après saison. Je connaissais François Lamy (NDLR : consultant sportif) depuis des années, quand j’étais à Nanterre, au centre de formation, et quand je suis passé pro là-bas, il y travaillait aussi. Ceci a permis à ce que la connexion s’établisse assez rapidement et facilement. Bourg joue sur tous les tableaux et a beaucoup de matches, ça m’a motivé d’y signer.

Vous êtes donc passé d’un championnat très compétitif à une équipe où vous évoluez dans quatre compétitions. Comment s’adapte-t-on ?
La Pro B reste un championnat très compétitif, j’ai été formé à Nanterre. À l’époque, Nanterre jouait aussi sur tous les tableaux, même si mon rôle n’était pas très important. J’ai déjà engrangé un peu d’expérience avec du temps de jeu. J’ai eu l’occasion de jouer un petit peu en Eurocup, en FIBA Europe Cup ainsi qu’en BCL. Retrouver un peu ce rythme plutôt soutenu, ce n’était pas nouveau pour moi. Je m’y suis toutefois préparé tout l’été, que ce soit mentalement et physiquement surtout. Selon moi, c’est bien plus intéressant parce qu’une fois qu’on a joué un match, il faut tout de suite se remobiliser et être concentré pour rejouer le prochain qui se joue dans les 3-4 jours suivants.

« Enchaîner autant de matches, c’est ce qui me plaît le plus »