ITW Baptiste Luck, dans l’univers des speakers (2/2)
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Première partie à relire ici.
« Peut-on définir ce que signifie réellement speaker de basket ?
Il n’y a pas une seule définition et pas mal de diverses appellations. Il y a le speaker, le maître de cérémonie, l’ambianceur… Ce qu’on fait va dépendre de l’événement, du type de salle, du club dans le cadre du sportif. Par exemple, l’année dernière à Boulogne-Levallois, ils avaient un speaker chargé de commenter le match, un ambianceur chargé de toutes les animations quart-temps, et ils avaient aussi un DJ.
Moi je fais ces trois-là et ce n’est pas toujours évident : il faut ajuster le curseur entre ambiancer la salle et commenter le match mais pas à la manière d’un commentateur sportif, plutôt en bord de terrain. C’est-à-dire que le connaisseur comme le novice doivent tout comprendre. Il faut expliquer le plus justement les décisions arbitrales notamment, soit pour apaiser sa salle soit pour ne pas la laisser dans le flou, mais aussi expliquer les règles les plus simples à celui qui vient peut-être pour la première fois, de manière pédagogue et dynamique. La gestion de la musique est aussi importante, l’annonce des groupes de danseurs qu’il faut mettre en avant par exemple.
Globalement, speaker, c’est gérer un événement. En plus du sportif, il y a aussi les après-matches, les salons avec les partenaires, on peut parfois faire des interviews… On doit avoir plusieurs cordes à notre arc et changer régulièrement de casquette. C’est ça qui est passionnant, c’est de devoir gérer différents publics, adapter son ton différent à chaque moment de l’événement.

L’un de vos collègues les plus connus, Pierre Salzmann, a dit un jour dans une interview “pour être speaker, il faut avoir raté sa scolarité”. Vrai ou faux ?