Equipe de France : Pas de blague SVP !

Dans la série des formules alambiquées, pour ne pas dire stupides et injustes, la FIBA Europe a pondu ces qualifications à l’EuroBasket qui comprennent des groupes avec trois équipes qualifiées sur quatre, et d’autres avec deux sur trois car la quatrième est bonne d’office pour le service car elle est co-organisatrice. C’est le cas du groupe de la France avec la faible équipe de Chypre. Pas besoin d’avoir la médaille fields de mathématiques pour se rendre compte que les Bleus sont tombés dans un groupe avec 66 % de chances de se qualifier contre 75 % pour d’autres. Et c’est pourquoi avec 4 victoires en 4 matches, ils n’ont pas encore les deux pieds à l’Euro.

Le manager général des Bleus Boris Diaw se pose la question : « Est-ce opportun d’avoir des équipes qui sont déjà qualifiées qui font les qualifs ? Je pense que c’est devenu aussi comme ça parce qu’il y a plusieurs équipes, quatre, qui sont maintenant organisatrices. C’est plutôt surprenant et ça peut fausser certaines poules, c’est sûr. »

Seulement trois vice-champions olympiques

L’autre élément que l’on déplore depuis plusieurs années déjà, c’est le mic-mac autour des disponibilités des joueurs. Ceux de NBA et aussi de G-League ne le sont pas en hiver, ceux d’Euroleague ne l’étaient pas en novembre – sauf exceptions – et le sont cette fois en février. C’est pourquoi l’équipe de France est renouvelée aux deux tiers vis-à-vis de la précédente fenêtre et ils n’étaient que quatre joueurs déjà présents lors des matches allers face à la Croatie et la Bosnie, il y a un an. « Chaque fenêtre est complètement différente depuis que j’ai commencé », rappelle l’ancien de la maison, Andrew Albicy. « Ce n’est jamais la même équipe mais tout le monde s’intègre assez facilement. On fait aussi des choses assez simples aussi car on a très peu de temps de travail. »