Elie Okobo (Monaco) : « Cette année, c’est l’heure ! »

Parfois balbutiante la veille contre Bourg-en-Bresse, la Roca Team s’est montrée irrésistible en demi-finale de la Leaders Cup ce samedi soir contre l’ASVEL (91-78). Le collectif de Vassilis Spanoulis a pris l’ascendant dès les premiers instants et dominé dans tous les compartiments du jeu. 

« On a été solides tout le match, a expliqué l’ex-Villeurbannais Elie Okobo (14 points à 4/5 à 3-points, 5 passes) au micro de DAZN. En fin de deuxième quart-temps, on leur laisse des 3-points sur des erreurs défensives mais dans l’ensemble, on a été bons. Il faudra bien prendre soin de ses jambes et de son corps pour garder l’énergie et le rythme qu’on a mis aujourd’hui. »

« On est tous concernés »

Avant de retrouver les Bleus la semaine prochaine pour la dernière fenêtre de qualifications à l’EuroBasket, l’international tricolore entend bien repartir avec le trophée à Caen. « Cela fait deux ans d’affilée qu’on perd en quarts ou en demies. Cette année, c’est l’heure. On veut tous gagner la Leaders Cup, on est tous concernés, ça se voit sur le terrain. Tout le monde fait les efforts nécessaires pour l’équipe. Il en reste encore un », ajoute Okobo.

Il faudra à la Roca Team confirmer sa suprématie en finale face au Mans, vainqueur à l’arraché de Cholet puis Saint-Quentin ces deux derniers jours. 

Les autres réactions d’ASVEL – Monaco : 

Alpha Diallo (Monaco) : « Entre hier (vendredi) et aujourd’hui (samedi), on voulait réparer nos erreurs. Hier (lors de la victoire difficile face à Bourg) on était mal partis et aujourd’hui on voulait démarrer fort. C’est ce qu’on a fait. Jouer contre une autre équipe d’Euroleague, ce n’est jamais facile. Jouer trois matches en trois jours, ça me rappelle les tournois AAU (NDLR : rencontres estivales entre les meilleurs espoirs américains), mais aujourd’hui je suis plus vieux, je dois mettre mes genoux dans la glace. Il ne faut pas prendre Le Mans à la légère, ils nous ont déjà battus cette saison (86-74 le dimanche 17 novembre). »

Melvin Ajinça (ASVEL) : « Monaco a des joueurs qui mettent beaucoup d’intensité, on n’a pas réussi à faire le poids défensivement. On sait qu’on va les rejouer (NDLR : le 25 février en Coupe de France à Gaston-Médecin), on voudra prendre notre revanche. Défensivement, on n’était pas présent. Face à ce type d’équipes, il faut être focus tout le match, on n’a pas le droit à l’erreur. On manque de discipline, de lucidité, de communication. La trêve va faire du bien, évidemment, on va bien récupérer et travailler encore plus fort pour repartir de plus belle. »

Pierric Poupet, coach de l’ASVEL, via Le Progrès : « Nous sommes tombés sur meilleurs que nous. On sait que c’est toujours une des clés de résister à leur intensité, à leur impact physique, à leur explosivité. En première mi-temps, nous n’en avons pas été capables tout le temps. Quand nous avons trouvé de bonnes situations en attaque, nous avons manqué d’adresse (NDLR : 35 % et 4/16 à 3-points à la mi-temps). Malheureusement, il y avait beaucoup de choses qui n’allaient pas dans notre sens. Les gars ont fait des efforts mais ce n’était pas suffisant face à ce Monaco-là. Quand ils jouent contre l’ASVEL, c’est le Monaco d’Euroleague, très connecté. Ils ont suffisamment connu de matches difficiles, par le passé, contre nous, que c’est maintenant ancré en eux. Ils ont envie d’écraser l’ASVEL, et c’est de bonne guerre. Ce Monaco-là, c’est le top niveau de l’Europe. Et quand on joue le top niveau de l’Europe, il faut que tout aille bien. Nous n’avons pas les caractéristiques pour stopper Monaco à 75 points et, ce soir, les ingrédients n’y étaient pas. »

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