Nanterre, une double perf pour l’avenir

Il faut bien le reconnaître, sans porter injure aux deux clubs, mais cette affiche là n’avait vraiment rien d’un match de gala. Juste un match de bas de tableau entre deux équipes qui vivent une saison compliquée, une 20ème journée de championnat un vendredi de vacances scolaires…

Cette quatrième apparition de Nanterre à la Défense Arena avait généré bien des inquiétudes, au plan sportif, comme au plan économique. Le club, coaché depuis le début de saison par Philippe Da Silva, après avoir été mené par Pascal Donnadieu de 1987 à 2024, connait une saison délicate qui flirte beaucoup trop avec le bas du tableau. Ce match, face à une équipe dans la même situation, sentait la victoire impérative pour Nanterre, pour retrouver plus de sérénité au classement. Par ailleurs, le taux de remplissage à mi-saison (86% pour 2 568 spectateurs) de sa salle emblématique Maurice Thorez (3 000 places) est en dessous de la moyenne générale de Betclic Elite (93%). Etait-il alors envisageable, sans véritable affiche, sans vraies stars sur le parquet, de faire venir du monde à l’Arena, pour éviter un gros faux-pas financier ?

Les banlieusards se sont retrouvés propulsés dans cette situation par la loi du calendrier de l’Arena. « Ce n’était pas notre choix de jouer Gravelines, » confirme le président nanterrien, Frédéric Donnadieu. « On n’a pas eu le choix de la date par rapport au calendrier de l’Arena, tout était bouclé, il n’était pas possible de modifier, il a fallu s’adapter ».

« Ca donne  une idée de ce que peut faire Nanterre. C’est une très bonne salle qu’on a avec Maurice-Thorez, une salle historique, mais je pense qu’on pourrait remplir 5-6000 places à chaque fois avec une autre salle » (Milan Barbitch)