Daniel Theis à Monaco, c’est officiel !
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Malgré des intérêts de plusieurs équipes d’Euroleague dont le Panathinaikos mais aussi de NBA, Daniel Theis a bien choisi l’AS Monaco. Au lendemain de sa défaite douloureuse contre Le Mans en finale de la Leaders Cup, le club de la Principauté a officialisé la signature de l’intérieur allemand jusqu’à l’été 2026, soit la fin de saison en cours et la suivante.
🆕️ Dᴀɴɪᴇʟ Tʜᴇɪs ᴇsᴛ ᴍᴏɴᴇ́ɢᴀsϙᴜᴇ ! 🇲🇨
💥 Passé par la NBA (Finales en 2022 avec les Boston Celtics) et champion du monde 2023 avec l’Allemagne, Daniel Theis vient renforcer le secteur intérieur de la #RocaTeam pour cette saison et la prochaine 💪
Welcome Daniel !… pic.twitter.com/qHRuwHDEaw
— AS Monaco Basket 🇲🇨 (@ASMonaco_Basket) February 17, 2025
Au cours de huit saisons en NBA, Daniel Theis a disputé 411 matches pour les Boston Celtics, les Chicago Bulls, les Indiana Pacers, les Los Angeles Clippers et les New Orleans Pelicans, avec une moyenne de 7,1 points, 4,7 rebonds et 1,3 passe décisive. Il a commencé cette saison avec les Pelicans pour 4,3 points, 4,3 rebonds et 1,6 passe décisive par match avant d’être échangé au Thunder d’Oklahoma City, qui l’a ensuite libéré.
Daniel Theis a été champion du monde avec l’Allemagne en 2023 et il a été demi-finaliste aux JO de Paris apportant en moyenne 7,8 points, 7,0 rebonds, 1,5 passe décisive, 1,0 interception et 0,8 contre.
C’est un renfort de choix pour la Roca Team en Euroleague, laquelle va se retrouver en surnombre d’étrangers en championnat de France.
Voici sa première interview publiée sur le site officiel de l’AS Monaco :
Pourquoi avoir choisi de rejoindre Monaco ?
Monaco a construit quelque chose de grand au cours des dernières années en atteignant le dernier carré de l’Euroleague, et cette année en étant dans le top 4 du classement jusqu’à présent. Il est évident que je voulais faire partie de cette aventure, gagner, avoir une chance de remporter l’Euroleague.
Quels ont été vos premiers mots avec le coach Vassilis Spanoulis ?
Il est évident que le coach Spanoulis a joué un rôle important dans ma décision. Nous sommes entrés en contact assez rapidement. Il m’a appelé. Nous avons parlé de ce que je peux apporter et il a apprécié ma façon de gagner au basket. Je joue physiquement en défense, en pick and roll. Et en attaque, j’ai plusieurs aspects que je peux faire avec des changements, des drops en attaque. J’ai plusieurs cordes à mon arc, et il a aimé cela. Et c’est génial d’entendre un coach qui vous veut, surtout avec le succès qu’il a eu en tant que joueur, son esprit de compétiteur. Je voulais simplement faire partie de son projet à Monaco. Évidemment, nous nous connaissons depuis longtemps. Je pense que nous nous sommes rencontrés pour la première fois il y a six ou sept ans en vacances. Cela a joué un rôle important dans ma décision.
Que retenez-vous de vos huit années en NBA ?
Huit ans en NBA, c’est très long. Je pense que la plupart du temps, j’ai eu une bonne expérience avec des parcours réussis. Je suis allé une fois en finale avec les Boston Celtics. J’ai joué plusieurs fois les finales de la Conférence Est. J’ai joué avec de grands joueurs et, bien sûr, j’ai aimé ma vie et mes coéquipiers. J’en parle encore aujourd’hui. Cela reste un grand chapitre de ma carrière professionnelle.
Quelles sont les différences notables entre la NBA et l’Euroleague ?
Il y a évidemment une grande différence entre l’Euroleague et la NBA. L’une d’entre elles est que, en NBA, vous avez plus de 80 matches et que, si vous en perdez un ou deux, il est facile de vous rattraper et de compenser les défaites. En Euroleague, même s’il y a tout de même 34 matches, chaque défaite compte. On ne peut pas se contenter de dire : « Oui, on prend celle-ci ou on en perd deux, puis on gagne les deux matches suivants ». C’est une grande différence, chaque match compte vraiment. Il est évident que les qualités athlétiques jouent un rôle important. La NBA est probablement un jeu plus rapide, plus athlétique, mais je pense que l’Euroleague met plus en avant les systèmes du basket. Je pense qu’en raison des règles, on peut aussi jouer plus physiquement en défense.
Quels souvenirs gardez-vous de votre étape à Bamberg ?
Je me souviens parfaitement de ma dernière expérience en Euroleague, même si cela fait huit ans que j’ai joué à Bamberg. Mais il est évident que l’ambiance dans les stades est excellente dans toute l’Europe. Cela a toujours été l’un des avantages de jouer en Euroleague, de voyager, de voir des Arenas différentes, des cultures de supporters différentes. Chaque fois que vous allez dans un pays différent, dans une arène différente, vous constatez à quel point les supporters soutiennent leur équipe. J’ai vraiment hâte d’y être de nouveau.
Avez-vous continué de suivre l’Euroleague et le basket européen même quand vous étiez aux Etats-Unis ?
Je suivais l’Euroleague, évidemment, en regardant les résultats et les statistiques. J’avais encore des amis qui jouaient en Euroleague, dans l’équipe nationale avec l’Allemagne et en NBA. Il est évident que la compétition devient de plus en plus forte chaque année, qu’il y a plus de joueurs de haut niveau qui rejoignent l’Euroleague et qu’ils sont plus nombreux qu’il y a huit ans. Et comme je l’ai dit, j’ai hâte de me mesurer aux meilleurs.
Champion du monde en 2023 avec l’Allemagne, parlez-nous de cette épopée ?
Cela ressemble encore à un rêve. Personne n’aurait jamais imaginé que l’équipe nationale allemande puisse réaliser quelque chose d’aussi grand. Rien que d’en parler, j’en ai la chair de poule. C’est toute l’histoire. Nous avions une équipe incroyable. La fraternité que nous avions, nous étions vraiment comme une famille. Nous nous soutenions mutuellement sur le terrain et en dehors. Lors de la Coupe du monde, être invaincu est quelque chose de spécial qui va toujours nous lier en tant qu’équipe, en tant qu’amis. Nous pourrons toujours nous remémorer le chemin parcouru.
Quels sont vos objectifs avec Monaco ?
Il est évident que j’ai de grands objectifs. Après le malheureux échec en finale hier, il nous reste donc trois trophées à gagner. Et c’est le but ultime pour moi et pour l’équipe. Remporter la Coupe de France, le championnat français, mais évidemment l’objectif principal et tout va vers l’Euroleague. Nous avons encore huit matches, des matches importants à l’extérieur. Mon premier sera à Milan, et puis évidemment, les playoffs, et le Final Four avec cette ambition d’y être.
Personnellement, je pense que tout va bien. Je fais de mon mieux et, bien sûr, je répondrai à tous les besoins de l’équipe. Je fais les petites choses, je pose des écrans, je prends des rebonds, je cours sur le terrain et je pense que je rends le jeu plus facile pour tous ceux qui m’entourent. C’est ce que je vais vraiment m’atteler à faire : me fondre dans ce collectif.
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