Leaders Cup : La machine infernale monégasque en finale

Les Manceaux savent qu’ils vont s’attaquer demain à une montagne. OK, ils se sont imposés en saison régulière à Gaston-Médecin (74-86) mais la Roca Team est sur 8 victoires de suite en saison régulière et là, c’est une finale de Leaders Cup et les Monégasques veulent faire la main basse sur le trophée. De plus, le MSB est privé de Noah Penda et TaShawn Thomas et son manque de rotation risque de peser très lourd quand on a déjà deux matches dans les jambes.

Monaco, c’est une machine infernale qui, quand elle est lancée à pleine puissance est irrésistible en France et ne peut pas être arrêtée par beaucoup d’équipes en Europe.

Matthew Strazel a de plus en plus la tête d’un meneur titulaire d’Euroleague, Elie Okobo est toujours une formidable force offensive en un-contre-un et qui d’autre peut se permettre de ne mettre en jeu Terry Tarpey que quand tout est terminé… Terry Tarpey, l’ancien héros du Mans et de l’Euro en Allemagne.

Laissé de côté en quart-de-finale face à Strasbourg, -c’est son compatriote Nick Calathès qui était assis sur le banc-, le pivot grec Georgios Papagiannis a été introduit dans le cinq de départ, preuve de la richesse de l’effectif de l’AS Monaco et l’Allemand Daniel Theis n’est pas encore arrivé ! La Roca Team a d’ailleurs voulu exprimer d’entrée la diversité de ses options avec 6 marqueurs différents pour parvenir à un avantage de 14-6. C’est plus particulièrement la paire Alpha Diallo/Elie Okobo qui permettait aux Monégasques de posséder neuf points d’avance à 22-13.

Ensuite, c’est le dragster Matthew Strazel, un trois-points d’Elie Okobo et un Mam Jaiteh superbement servi qui portaient l’avantage monégasque à 18-34. Pierric Poupet commandait un temps-mort car ses joueurs naviguaient à vue dans le périmètre défensif de l’équipe de la Principauté et étaient hypnotisés par son attaque. Tout cela était réalisé avec un Mike plus discret que la veille…. mais qui finira avec la meilleure évaluation (18) du match.

Le partage du ballon monégasque était aussi impressionnant que la maladresse villeurbannaise. 16 minutes de jeu et la cote d’alerte était atteinte pour l’ASVEL : 41-20 sur un alley oop de Petr Cornelie via une passe de James. L’écart est même monté à +23 (45-22) avant que quelques éclairs de Melvin Aijinça (12 points dans la mi-temps) fassent retomber le soufflet à 49-37.

A la reprise, Nando de Colo redonnait vie aux chances de l’ASVEL (51-42, 53-45) mais quelques erreurs d’inattention se payaient cash, genre une interception de Mike James, une contre-attaque et un layup pour reconstituer un écart de 14 points (59-45).

L’expression « le danger vient de tous les côtés » s’impose pour l’équipe de Monaco et quelques exploits techniques de Elie Okobo et Matthew Strazel déclenchaient des « Oh ! » révérencieux dans les gradins. Le score ? 64-47 et 72-55 à la 30e minute.

Un point culminant était atteint à 79-59 et Andre Roberson, Shaquille Harrison et David Lighty ne faisaient rien de bon. Nando de Colo (18 points) est fier et il a tout fait pour adoucir la note qui est quand même salée.

Le programme de dimanche :

16h00 : Finale Pro B, Boulazac-Orléans

19h00 : Finale, Le Mans-Monaco

La boxscore est ICI.