L’Euroleague va va mettre en œuvre un nouveau fair-play financier
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« Nous analysons les moyens d’améliorer la croissance de l’Euroleague », indiquent Alex Ferrer Kristjansson, directeur du marketing et de la communication de l’Euroleague, et Xavier Puyada, directeur financier de la compétition, dans une interview accordée à Palco23.
Passer de 18 à 20 clubs n’est pas un sujet tabou et comme indiqué depuis des mois Dubaï pourrait être le prochain à rejoindre l’Euroleague, seulement il y a un obstacle majeur :
« Cela entraînerait une augmentation de l’activité et une expansion territoriale, mais il y a un facteur clé comme le calendrier, qui est déjà complexe avec les équipes actuelles. Nous ne l’excluons pas (Dubaï), mais ils ne sont pas les seuls candidats ; Il existe également plusieurs projets très solides en Europe. »
Cette croissance dont parlent les deux cadres de l’Euroleague pourrait s’accompagner de l’entrée d’un nouvel investisseur externe. Le journal Financial Times a annoncé que le fonds souverain saoudien (FIF) aurait fait une offre qui valorise la ligue à plus d’un milliard d’euros pour reprendre une participation minoritaire.
« Nous avons parlé avec plusieurs parties intéressées, mais nous ne partageons pas leurs noms pour des raisons de confidentialité », expliquent les deux cadres.
L’Euroleague est évidemment attentive au projet de la NBA de créer une ligue des clubs mais elle se concentre sur ses propres possibilités commerciales. Ferrer Kristjansson souligne :
« Nous voyons une Euroleague en croissance à tous les niveaux, de l’audience à l’affluence et à la consommation sur des réseaux supérieurs à la moyenne du marché. » L’Allemagne et la France « sont les principaux marchés de croissance » pour l’avenir. Et aussi le Royaume-Uni.
L’une des mesure à court terme est la mise en place pour 2026 d’un nouveau fair-play financier.
« Il y a des clubs qui reçoivent d’importantes injections de capitaux de la part de leurs propriétaires, explique Xavier Puyada, qui avance que l’objectif à long terme est de réduire ces apports monétaires et d’atteindre progressivement un modèle économique 100% durable ».
L’Euroleague prévoit aussi d’augmenter ses revenus entre 15% et 20% en 2025.
« Au cours des dix dernières années, nous avons multiplié par cinq notre volume d’affaires », déclare Xavier Puyada.
Celui-ci indique que le domaine numérique, avec les plateformes over-the-top (OTT) et les paris, ainsi que les événements tels que le Final Four, sont les principaux moteurs de l’activité, en plus des domaines classiques tels que le sponsoring et la diffusion TV.
