Une deuxième chance en NBA pour Guerschon Yabusele ?
2 min read“J’attends une deuxième chance. Je suis prêt”. Voici le message posté par Guerschon Yabusele sur les réseaux sociaux ce dimanche 11 août en fin d’après-midi, au lendemain de la défaite de l’équipe de France contre Team USA en finale des Jeux Olympiques de Paris. L’ailier-fort du Real Madrid évoquait bien sûr un retour en NBA.
Sélectionné en 16e position de la draft 2016 par Boston, le Dancing Bear n’avait pas eu l’opportunité de briller en NBA chez les Celtics et avait opté, après un passage en Chine, pour un retour en Europe à l’ASVEL puis au Real Madrid depuis 2021, où il s’est imposé comme l’un des meilleurs postes 4 d’Europe.
Son exceptionnelle phase finale des Jeux Olympiques, avec des cartons contre le Canada, l’Allemagne et les Etats-Unis en finale où il a notamment posterizé LeBron James, a rappelé au monde entier qu’il était un joueur de top-niveau mondial.
Been waiting for a 2nd chance.. I’m ready 😤🧸
— Guerschon Yabusele (@yabusele28) August 11, 2024
League sources tell @TheSteinLine that France star Guerschon Yabusele has one season left on his Real Madrid contract — with an NBA buyout of $2.5 million.
The buyout was just $1 million had Yabusele been pursued by an NBA team before July 15.
More NBA: https://t.co/A6ycVmnrjq pic.twitter.com/LNu25T4MrQ
— Marc Stein (@TheSteinLine) August 11, 2024
Un buyout avec reste à charge
Mais peut-il vraiment retourner en NBA ? Pour cela, il faudrait qu’une franchise accepte de lever sa clause de sortie qui est, selon Marc Stein, de 2,5 millions de dollars, alors qu’elle n’était “que” de 1 million de dollars jusqu’au 15 juillet.
Comme les franchises NBA ne sont autorisées à verser que jusqu’à 850 000 dollars pour payer une clause de départ, cela signifie que 1,65 million de dollars resteraient à la charge de Guerschon Yabusele. Mais à en croire son message, pas sûr que cela ne freine son envie de retour aux Etats-Unis. Encore faut-il une garantie de temps de jeu, ce que l’ancien Roannais considère comme une obligation pour tenter un come-back.
Autre option, comme Mathias Lessort ou Isaïa Cordinier, attendre l’été 2025 pour être free agent et libre comme l’air de choisir sa prochaine destination, en Europe ou en NBA.