WNBA : Leïla Lacan peut-elle faire à nouveau briller le Sun ?
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Il fallait au moins ça pour redonner un peu d’enthousiasme au groupe du Connecticut Sun, bon dernier de WNBA après avoir enchaîné neuf revers de suite. Quatrième du dernier Euro le week-end dernier avec l’Equipe de France, Leïla Lacan a fait son arrivée dans le groupe de Rachid Méziane mercredi, apportant son sourire… et son énergie dès son premier entraînement.
Son équipe en a terriblement besoin pour enrayer une mauvaise spirale qui n’en finit plus, alors que l’arrière shooteuese Marin Mabrey, touchée au genou, fait actuellement défaut au groupe, et en aurait encore pour une semaine d’absence.
« On voit à l’entraînement qu’elle apporte de l’énergie », a déclaré Rachid Méziane. « Quand on a une joueuse qui n’a pas vécu ce que nous avons vécu depuis le début, c’est comme un nouveau départ pour nous. Elle sera un atout considérable sur le terrain, tant en défense qu’en attaque, et je suis curieuse de voir à quelle vitesse elle s’intégrera à notre système en peu de temps. Mais quand on apporte de l’énergie et cet esprit combatif, il est plus facile de s’intégrer dans l’équipe ».
Une adaptation express
Draftée en 2024, Leïla Lacan est face à l’un des plus gros défis de sa carrière : s’intégrer le plus rapidement possible afin d’être compétitive dans la ligue la plus compétitive du monde ! Tout est déjà allé très vite puisqu’elle est arrivée mercredi, elle a ensuite passé les examens médicaux jeudi et s’est retrouvée sur le terrain dès le lendemain pour son premier entraînement. Et le rythme va continuer de s’accélérer…
« C’est la meilleure ligue au monde. Je suis juste heureuse d’avoir la chance d’en faire partie, et j’ai hâte de jouer avec mes nouvelles coéquipières et de voir ce que nous pouvons accomplir », a-t-elle déclaré. « Tout est nouveau, mais l’enthousiasme et l’adrénaline me font du bien. Mon corps va bien, et j’espère que ça va continuer… Le rythme ici est beaucoup plus intense, avec beaucoup d’allers-retours, alors qu’en Europe, on essaie plutôt de se calmer et de mettre en place des combinaisons sur le terrain. Le rythme et l’aspect physique sont donc les plus grands changements auxquels je dois m’adapter. »
Leïla Lacan n’arrivera donc pas pour sauver l’équipe mais pour apporter sa touche, en espérant que sa contribution permette au Sun de revoir progressivement le jour.
« C’est une meneuse de jeu, et je sais qu’elle peut être redoutable en défense », a ajouté Rachid Méziane. « Elle peut défendre les meilleures joueuses adverses et créer des occasions, ce dont nous avons besoin, je pense. Je sais que Saniya (Rivers) en est capable, et Jacy (Sheldon) aussi, dans une certaine mesure, mais c’est une joueuse orientée vers le un contre un, elle peut donc créer beaucoup d’occasions pour nous. … Je l’ai souvent affrontée en tant qu’entraîneur, donc je sais quel genre de joueuse elle est et quel genre de personne elle est. Elle donnera tout, elle se battra pour chaque ballon, et c’est ce dont nous avons besoin. »
Connecticut va aborder deux matchs à domicile pour essayer de se relancer : face à Las Vegas demain (22h, heure française) puis contre le Seattle Storm de Gabby Williams et Dominique Malonga.