Valence pourrait quitter l’Euroleague pour rejoindre la BCL
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C’est une histoire de désamour qui perdure entre Valence et l’Euroleague. L’été dernier, Valence s’était retrouvé écarté de l’Euroleague au dernier moment, lorsque l’Alba Berlin avait manifesté son droit de participer à la compétition en revendiquant le fait que sa licence était valide une année supplémentaire. Plus récemment, à Hermanos Maristas, où se situe le QG de l’équipe « taronja », le système de wildcards proposé aux clubs a été vu d’un mauvais oeil, considéré comme une forme de vente aux enchères pour les équipes sans la certitude d’avoir des revenus derrière.
Les frais de participation, bien qu’ils soient pour l’instant remboursés, montent en flèche et posent problème pour des clubs dits « modestes ». Ils sont passés de 500 000€ pendant l’édition 2023-2024 à 1 000 000€ l’année suivante. Le projet d’expansion de l’Euroleague attire des clubs comme Dubaï ou potentiellement des Emirats, qui font grimper les prix en flèche car ces clubs sont prêts à dépenser 15 millions d’euros pour s’implanter dans la durée en Euroleague, des sommes inenvisageables pour Valence.

De son côté, la BCL offre également la perspective de rejoindre à terme le projet de la NBA en Europe, notamment pour Valence dont la future Roig Arena avec plus de 15 000 places attire les exécutifs américains. Le vainqueur de la future édition pourra remporter plus de 1,5 million d’euros selon ses performances, contre seulement 400 000€ promis au vainqueur de l’Eurocup. En finissant 13e lors de sa dernière participation à l’Euroleague, Valence a empoché au total 230 000€.
Rien n’est fait pour l’instant mais le club espagnol semble entretenir des relations étroites avec la FIBA, comme l’atteste la rencontre récente lors du Final Six de l’Euroleague féminine entre Enric Carbonell, Directeur Général de Valencia Basket, et Jorge Garbajosa, président de FIBA Europe.