Sylvain Lautié (Nancy) : « Il y a de quoi être inquiet »

Il s’agit de la plus grosse défaite du SLUC de la saison alors que les Lorrains restaient sur 4 victoires en 5 matches et semblaient bien partis pour accrocher une place dans le top 8. Ils n’ont jamais été dans la course se laissant déborder dès les premières minutes (26-15, 10e) et après une petite réaction dans le troisième quart-temps, ils ont pris un coup de massue dans le dernier : 34-17.

Le meneur américano-camerounais de l’Elan Chalon, Jeremiah Hill s’est tout particulièrement régalé avec 28 points dont 5 des 12 paniers à trois-points de son équipe. Nancy n’a pas pu compter, par exemple, sur son pivot Shevon Thompson (9 points et 5 rebonds contre 15,5 points et 7,5 rebonds sur l’ensemble de la saison) pour le sortir de l’ornière. Mais c’est bien une faillite collective qui a causé sa perte.

« On n’arrive pas à dégager de l’intensité, de l’intensité collective et de l’intensité individuelle. Je vais prendre la responsabilité de cela. C’est à nous, à moi, de trouver des solutions. On sait que l’on est sur une pente savonneuse et eux sur une pente ascendante. D’où l’écart final », a commenté au micro de l’Est Républicain le coach du SLUC, Sylvain Lautié encore groggy. « On sait quelle équipe de shooteurs ils ont. L’objectif était de les laisser à 8 paniers à trois-points. A la mi-temps, il étaient déjà à 6 ou 7. On avait déjà perdu le match à la mi-temps. »

Non seulement, tout comme Saint-Quentin, Nancy est rejoint au classement par son adversaire du jour mais aussi par Dijon, large vainqueur de Strasbourg. Une belle bagarre s’annonce lors des 5 dernières journées.

« C’est normal d’être inquiet. A nous de trouver des solutions. Il y a un match important la semaine prochaine contre Le Portel. Mais il y a de quoi être inquiet, » a insisté le coach.