Surclassé par Fenerbahçe, Paris déjà dos au mur : « On s’est fait botter le cul »
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Si le Paris Basketball avait montré un visage conquérant au match 1 (78-83), il n’a pas existé lors des retrouvailles quarante-huit heures plus tard. Jeudi soir, le collectif parisien a reçu une leçon de l’équipe de Sarunas Jasikevicius, qui a inscrit 61 points en première mi-temps (un record depuis 2005), qui a compté jusqu’à 25 longueurs d’avance… et qui s’est même permis de chambrer les hommes de Tiago Splitter – Wade Baldwin sur Nadir Hifi, par exemple.
« On s’est fait botter le cul. Le Fenerbahçe a sorti une performance de haut niveau des deux côtés du parquet. Ils ont mis des tirs ouverts et difficiles, ils ont contrôlé la bataille du rebond, ils ont défendu avec intensité, ils étaient très concentrés. Ils nous ont été supérieurs. Je pense qu’on a manqué d’impact physique dès le début. On attendait les coups de sifflets mais ils étaient plus forts. C’est difficile de gagner un match en perdant la bataille du rebond et en shootant aussi mal (6/26 à 3-points). À la maison, devant nos fans maintenant, on doit mieux jouer, être prêts à mettre les tirs. Ils ont tiré à 77 % de réussite en première mi-temps, nous ont mis la tête sous l’eau. Mais recevoir un match de cette importance (match 3 le mardi 29 avril) va être une grande expérience pour la ville de Paris et une nouveauté pour nos fans, qui vont nous pousser à la victoire. Il faut que l’on joue à la limite maximale de ce que l’on peut donner en termes d’effort, il n’y a pas d’excuse », a résumé le coach brésilien après le match.
Une seule équipe est revenue de 0-2
Menés 2-0 par un géant d’Europe, les coéquipiers de T.J. Shorts se retrouvent désormais dans une situation plus que dangereuse. Une seule équipe a d’ailleurs réussi l’exploit d’inverser la tendance dans cette situation : le Real Madrid, face au Partizan Belgrade, en 2023… quelques semaines avant de soulever le trophée à Kaunas.
Mais avant de penser à un éventuel come-back, le Paris Basketball a une finale de Coupe de France à disputer ce samedi à Bercy contre Le Mans. Une belle occasion de rebooster le moral des troupes.
Pascal Legendre
