Sasha Vezenkov (Olympiakos), le basketteur numéro 1 d’Europe
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On peut écrire son nom et son prénom à la française, en caractères cyrilliques ou en grecs, et depuis ses 15 ans, plutôt que de l’appeler Aleksandar on préfère son diminutif Sasha avec cette orthographe. C’est l’un de ses entraîneurs de son premier club professionnel, l’Aris Salonique, qui a pris cette initiative. « Aujourd’hui, très peu de gens m’appellent encore Aleksandar. Ma mère et quelques autres personnes proches. Et le responsable de l’équipement de l’Olympiakos m’appelle Alexandrus, à la manière grecque. Mais la plupart du temps, tout le monde m’appelle Sasha », a-t-il précisé.
Deux cultures et trois nationalités s’entremêlent chez Sasha Vezenkov, qui est issu d’une famille de basketteurs de haut niveau. Son père, Sasko, est un ancien joueur de l’Akademik Sofia et au cours de sa carrière, il a été le capitaine de l’équipe nationale bulgare et compte trois championnats d’Europe à son actif (1985, 1989, et 1991). Il a été par la suite une douzaine d’années le directeur exécutif de l’Academik Sofia mais la famille Vezenkov s’est longtemps installée à Chypre. C’est pourquoi la sœur aînée de Sasha, Mikaela, joue dans la Ligue de basket-ball chypriote et elle est la capitaine de l’équipe nationale de l’île dont les liens avec la Grèce sont historiquement très forts.

« Je parle mieux le grec, car je ne vais en Bulgarie qu’en été, pour les vacances ou pour les équipes nationales »
Sasha Vezenkov, né à Nicosie, possède les trois passeports, bulgare, chypriote et grec, et à un moment donné, la Fédération grecque a cherché à en faire un international mais il a préféré opter pour la Bulgarie. En 2014, à la question d’un journaliste qui lui demandait si du fait qu’il avait grandi à Chypre et en Grèce, il parlait mieux le grec ou le bulgare, il avait répondu : « Je parle mieux le grec, car je ne vais en Bulgarie qu’en été, pour les vacances ou pour les équipes nationales. Je suis allé dans une école grecque donc je parle mieux la langue. Je parle aussi très correctement le bulgare, mais je suis plus familier avec le grec. Et quand je pense, je pense d’abord en grec. »