Pour le propriétaire de l’AEK Athènes, avec l’Euroleague « les ligues nationales sont déclassées »

Ce qu’il aime dans la BCL ?

« C’est une compétition qui s’étend à toute l’Europe, et pas seulement à six ou sept pays, répond t-il à Eurohoops. Elle respecte également les championnats nationaux, ce qui est très important. La participation est directement liée aux résultats des championnats nationaux, ce qui valorise les compétitions nationales. Participer à des compétitions continentales est un atout supplémentaire, obtenu grâce au succès en championnat national. »

Makis Angelopoulos estime que la concurrence est déloyale en Euroleague entre ceux qui sont actionnaires et ceux qui ne le sont pas.

« Atteindre ses objectifs dépend non seulement de l’ambition, mais aussi de l’environnement. Et cet environnement est hostile. Nous sommes confrontés à une concurrence imparfaite. L’écosystème du basket-ball comprend une compétition privée dont les actionnaires gèrent leur propre ligue en Europe. Cette ligue ne respecte pas les classements nationaux, qui ne reflètent plus la participation. En conséquence, les ligues nationales sont déclassées. Les revenus de cette ligue privée sont déraisonnablement élevés. Ainsi, lorsque ces équipes nous affrontent au niveau national, cela crée une concurrence déloyale. Le jeu n’est pas équitable. Même au sein de l’Euroleague, les onze équipes licenciées évoluent dans un contexte différent des sept autres, et certainement pas de celui des équipes de l’Eurocup. Si l’AEK participe à l’EuroCup, gagne et obtient une place en Euroleague, les conditions financières de participation seront différentes de celles de l’Olympiakos et du Panathinaikos. Ils perçoivent des revenus de 2 à 2,5 millions d’euros, plus les droits télévisés. En comparaison, l’AEK toucherait une prime de participation de 250 000 euros. C’est absurde. Même Gran Canaria a obtenu une place en Euroleague l’an dernier et l’a refusée .

Angelopoulos a également évoqué le potentiel de la ligue européenne de la NBA et l’avenir de son club dans celle-ci.

« Je pense que le plus grand succès de la FIBA ​​– et personnellement d’Andreas Zagklis – a été la mise en œuvre d’un plan ancré dans ses principes, notamment le respect et la valorisation des ligues nationales. Je crois que la NBA envisageait initialement une ligue fermée. Le plus difficile pour Zagklis a été d’expliquer que l’Europe n’est pas comme les États-Unis, qui forment un seul pays. Dans ce contexte, une ligue fermée pourrait être judicieuse, mais pas en Europe. Je pense que nous aurons l’effectif, la salle et nous répondrons à toutes les exigences pour prétendre à une place dans cette ligue. Bien sûr, il nous faudra nous qualifier via le championnat grec. »