25 mai 2025

Basket-ball NBA, Betclic Elite et Euroleague

Patrick Comninos, PDG de la BCL : « Le basket-ball n’est pas pratiqué par une douzaine de clubs en Europe »

Patrick Comninos, PDG de la BCL : "Le basket-ball n'est pas pratiqué par une douzaine de clubs en Europe"

« Nous poursuivons notre mission de croissance. Vous avez tous entendu mes déclarations concernant la création d’une compétition paneuropéenne inclusive, dont l’ADN est de façonner le paysage du basket-ball européen. C’est un projet sur lequel nous travaillons également depuis des années avec nos partenaires, tant en Euroleague qu’en NBA. L’objectif est de proposer un produit à un public plus large, un public que nous reconnaissons comme important, même si la commercialisation de ce produit n’atteint pas le niveau souhaité. Ce projet s’est déroulé parallèlement à l’organisation d’une compétition de haut niveau. Et nous sommes très enthousiastes quant à la suite. »

« Notre objectif est de développer un environnement sportif, un écosystème qui réponde aux besoins, et pas seulement à ceux d’une poignée de clubs. Vous me l’avez entendu dire mille fois : le basket-ball n’est pas pratiqué par une douzaine de clubs en Europe, mais par des centaines de clubs. Notre mission est de créer un écosystème qui réponde aux besoins de tous ces clubs. Qu’ils aient l’opportunité de jouer au plus haut niveau, d’être récompensés au plus haut niveau et d’offrir à leurs fans le divertissement que le basket-ball devrait générer en Europe. »

« La BCL ne disparaîtra pas. C’est une chose dont nous pouvons être sûrs. La BCL continuera de se développer et de jouer un rôle essentiel dans ce nouvel écosystème. Mais le développement, je pense, est le maître mot. C’est ce que nous faisons au sein de notre communauté depuis neuf ans. Nous avons régulièrement évolué, grandi, adopté, adapté, et nous continuerons à le faire dans ce que nous considérons comme un nouvel écosystème. Nous continuerons de représenter l’ensemble du basket européen. »

« Malheureusement, la situation politique en France ne l’a pas permis »

« La BCL offre une gamme de récompenses financières. Le vainqueur du Final Four empochera environ un million d’euros, en fonction du nombre total de victoires. Nous reconnaissons que les équipes qui progressent doivent être récompensées. Dans ce nouvel écosystème, avec une approche commerciale, nous pensons que cela nous permettra d’obtenir de plus grandes ressources économiques à distribuer. Nous voulons continuer à frapper aux portes de marchés comme la Grèce, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne… Le produit sportif est impressionnant, et notre mission est de travailler avec des experts pour grandir financièrement et contribuer au développement financier des clubs. »

« Dans toutes nos discussions, que ce soit avec l’Euroleague ou la NBA, nous avons adopté une approche très cohérente. Nous avons toujours affirmé qu’il fallait protéger les championnats nationaux, les équipes nationales et garantir le libre accès à toutes les équipes. Ces discussions avec l’Euroleague n’ont pas évolué comme nous l’espérions à l’époque. Les choses ont évolué. Aujourd’hui, des discussions incluent également la NBA. Mais pour nous, le message est toujours resté le même. »

« Pour moi, il devrait y avoir deux compétitions très fortes. Appelons-les un niveau 1 et un niveau 2. Probablement une cinquantaine d’équipes. Ne comptons pas les chiffres, mais un environnement capable d’absorber ce que sont aujourd’hui l’EuroLeague, l’EuroCup, la BCL, et peut-être les nouvelles équipes qui émergeront dans cet environnement. »

« Cette année a été particulièrement difficile, car nous avions avancé la date relativement tôt pour tenir notre objectif de longue date : organiser l’événement à Paris et à l’Adidas Arena. Malheureusement, la situation politique en France ne l’a pas permis. Au final, nous avons dû nous contenter du vainqueur du match de Nanterre contre l’AEK. La série s’est jouée en troisième match. Paradoxalement, nous connaissions les trois autres participants au Final Four, mais nous n’avons appris le nom de notre hôte qu’à la toute dernière minute. »