Nicolas Lang : « Si l’Élan n’était pas venu me chercher, je serais peut-être journaliste à Mulhouse »
2 min read« Ce qui me faisait rêver, c’était de jouer en Pro B à Mulhouse », affirmait Nicolas Lang dans les colonnes de Sud-Ouest en 2020. L’Alsacien n’a jamais oublié sa ville natale, comme il n’a pas jamais négligé l’impact de l’Elan Chalon, qui lui a donné sa confiance à 15 ans, sur sa magnifique carrière. Clin d’œil du destin, c’est à Beaublanc, contre son club formateur, que l’international tricolore (12 sélections) est devenu vendredi le meilleur shooteur à 3-points de l’histoire de la Betclic Elite.
💫 Un moment historique dans l’histoire de la LNB !
👑 Nicolas Lang devient le recordman all time à 3 PTS du championnat.
🤯 Match interrompu pour célébrer cet accomplissement exceptionnel face à son club formateur.#BetclicELITE@limogescsp pic.twitter.com/x7VYKWblH4
— Betclic ELITE (@Betclic_ELITE) November 1, 2024
Après ce record, l’arrière-ailier du Limoges CSP est revenu pour le Journal de Saône-et-Loire sur l’impact du club bourguignon, avec lequel il a tout remporté, brillant chez les jeunes et en pro, participant notamment au dernier triplé du basket français en 2012.
« Romain Chenaud était là (pour la célébration du record). Chalon, ça restera un club à part dans ma carrière. Si l’Élan n’était pas venu me chercher à Mulhouse, j’y serais encore. Je serais peut-être journaliste ou un truc comme ça. (…) J’avais une offre pour aller en centre de formation, celle de Chalon. Je ne savais même pas à quoi ça ressemblait. Au final, je leur dois tout. Que ce soit à Romain qui m’a formé, sans parler des autres formateurs. Greg Beugnot m’a donné ma chance en pro. Et le club avait une vraie politique « jeunes », on le leur a bien rendu vu qu’on a tout gagné. Sans eux, mon chemin aurait été différent. »