Les U21 en Europe, saison 2024-25 : des chiffres fous
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C’est à n’y rien comprendre. Ces dernières saisons, l’on n’avait jamais vu autant de U21 se retrouver réellement impliqués dans les performances de leur équipe. Le record date de 2021-22, lorsque 184 U21 avaient bénéficié d’un fort temps de jeu dans leur championnat national. Depuis lors, une décrue s’était fait jour, avec 138 joueurs en 2022-23 puis 130 en 2023-24. Mais là… Au total, ce ne sont que 85 U21 issus des plus grands championnats européens qui ont eu du temps de jeu en 2024-25. Un nombre incroyablement faible, jamais vu depuis que nous effectuons cette étude.
Cela étant, ceci étant peut-être la conséquence de cela, ces jeunes joueurs n’ont jamais été aussi performants, comme si les clubs européens ne mettaient plus sur le parquet que des « minots » à fort potentiel. Pourtant, comme les saisons précédentes, ce ne sont pas les plus « vieux » qui représentent le plus fort du contingent. Cette saison, l’U21 moyen est né en mars 2004, ayant donc 19 ans pour certains au démarrage de la saison.
Pis, le constat se montre identique dans les principales coupes d’Europe (Euroleague, Eurocup et BCL) : les trois saisons précédentes, les U21 responsabilisés étaient successivement de 67 puis 65 puis 71. Cette saison, le total s’arrête à… 40 !
Des statistiques en hausse
Si le nombre de joueurs concernés dégringole, le rendement de ceux qui entrent en jeu n’a jamais été aussi élevé, comme nous l’avons déjà mentionné. Un chiffre pour appuyer cette affirmation : jusqu’à maintenant, les meilleures statistiques à l’évaluation des U21 responsabilisés s’élevait à 4,8 en 2021-22. Cette saison, cette moyenne grimpe à 6,6 !
Pour les cinq majeurs, les écarts ne sont pas aussi marquants, principalement parce que l’on ne trouve pas d’Alperen Sengun ou de Victor Wembanyama pour exploser les compteurs et faire grimper les évaluations moyennes de ces sélections. Pour illustrer ce propos, sachez que la meilleure évaluation (déjà excellente) d’un U21 dans son championnat local s’élève à 16,2 alors qu’Alperen Sengun tournait à 26,4 et Filip Petrusev à 28,4 en 2020-21 et « Wemby » à 25,6 en 2022-23. Un écart éloquent, qui signifie simplement que les jeunes évoluant actuellement en Europe restent de très forts joueurs mais pas des têtes d’affiche comme ceux cités.
Nous allons donc, jusqu’au dimanche 6 avril, examiner toutes ces données dans le détail, avec des surprises hallucinantes dans certains pays, entre progressions en flèche et dégringolade ahurissante dans d’autres. Mais avec un cinq majeur et un MVP qui n’ont pas à rougir de leurs aînés, loin s’en faut !
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