L’avenir de Paris, Monaco et l’ASVEL en Euroleague vu par son PDG

C’est officiel : il y aura bien 20 équipes en Euroleague lors de la saison 2025-2026. Parmi elles, trois équipes françaises. Il y a bien évidemment l’ASVEL, titulaire d’une licence permanente, mais aussi Monaco et Paris, dont l’avenir à moyen terme n’est pas définitivement tranché.

Dans une conférence de presse ce vendredi 20 juin, le PDG de l’Euroleague, Paulius Motiejunas, a évoqué l’avenir des trois clubs de Betclic Elite dans la compétition-reine. 

Le projet de salle central dans le futur de Monaco

Tout d’abord, l’AS Monaco n’a, contrairement aux discussions en cours, pas obtenu de licence de trois ans comme les deux équipes de Belgrade, la Virtus Bologne et Valence (le néophyte Dubaï a même validé 5 années). Son avenir à court terme reste lié à sa victoire en Eurocup en 2021 puis à ses participations aux playoffs chaque année.

Pour valider une licence permanente, le club de la Principauté devra dans un premier temps avancer sur son projet de nouvelle salle (supérieure à 10 000 places).

« Il ne fait aucun doute qu’ils (Monaco) resteront en Euroleague. Mais comme il leur reste une année d’éligibilité via l’Eurocup, nous ne voulions pas changer cela et nous préférons suivre cette règle plutôt que de nous concentrer sur une prolongation de contrat. Nous allons continuer à travailler là-dessus et je suis convaincu qu’ils resteront après la saison 2025-2026. (…) S’ils (Monaco) veulent devenir membre permanent, il leur faudra bien sûr une nouvelle Arena. Nous ne nous engagerons pas, y compris le club en lui-même, en se contentant de promesses ou de discussions. Nous sommes là en tant que ligue pour les aider à aller au bout du processus. »

Paris premier sur la liste vers une licence permanente ?

Concernant le Paris Basketball, le suspens est moins fort. Le club de la capitale pourrait voir son avenir européen sécurisé dans la durée avant celui du Rocher. Le boss de l’Euroleague a confirmé que Paris – qui dispose d’une Adidas Arena neuve dans un marché important – est le nouveau favori pour obtenir une licence permanente.

« Parmi les clubs qui souhaitent rester de manière permanente, le premier sur la liste est, bien sûr, Paris. Nous avons mentionné ouvertement à tout le monde que nous discutons de leur ajout en tant que membre permanent. »

Pas d’inquiétude face aux difficultés financières de l’ASVEL

Paradoxalement, l’unique club français disposant d’une licence permanente est l’ASVEL, qui fait dernièrement face à des difficultés économiques. Ce qui n’inquiète pas particulièrement Paulius Motiejunas.

« Nous sommes en discussion avec Tony [Parker] et Gaëtan [Muller]. Nous entendons aussi les rumeurs qui circulent dans les médias, mais nous faisons confiance à Tony et Gaëtan. Nous savons qu’ils travaillent dur pour que tout fonctionne. Nous sommes convaincus qu’ils y parviendront. Nous n’avons aucun doute quant à leur réussite. Rien ne nous incite à nous inquiéter pour leur participation la saison prochaine. Nous espérons sincèrement que cela restera ainsi. »