Laurent Vila, coach de Strasbourg : « On ne peut pas baisser les bras et se désunir sur deux quart-temps »

L’ASVEL s’est laissé faire pendant dix minutes (17-21). Dominic Artis (20 points) and Co pouvaient donner l’impression qu’ils allaient rivaliser jusqu’au bout avec leurs adversaires. Mais la réaction des Villeurbannais a été violente.

Avec cette passe dans le dos pour le nouveau venu Ben Bentil (7 points et 4 rebonds en 12 minutes), Nando De Colo a épaté l’Astroballe. Mais si Théo Maledon a été une fois encore le leader (16 points, 5 rebonds, 6 passes), c’est toute l’équipe de Pierric Poupet qui a malmené les Alsaciens. Stat assez incroyable : elle a pris deux fois plus de rebonds que la SIG : 47 à 23 ! Et l’évaluation globale (126 à 66) résume à elle seule la mauvaise après-midi des Strasbourgeois.

« On a essayé de bien commencer le match et le premier quart-temps a été correct, a commenté le coach de la SIG Laurent Vila. Dès que c’est devenu difficile, on s’est désuni. Défensivement et offensivement, il y a eu très peu de caractère de rébellion. Je suis déçu de notre prestation dans le sens où nous devons gagner des matchs maintenant. C’était un super challenge contre l’Asvel et on a montré un beau visage pendant seulement 10 minutes. On laisse pas mal de tirs sous le cercle et des contre-attaques. Les rebonds offensifs montrent qu’on n’était pas dans la lutte. Il y a des moments où c’est mieux, mais ce n’est pas régulier du tout. On n’a pas encore cette solidarité à toute épreuve. Globalement, ce n’est pas suffisant. On n’est pas assez dur mentalement pour faire face à la difficulté. Il faut corriger ça tout de suite. On savait que la série de matchs allait être difficile. On ne peut pas baisser les bras et se désunir sur deux quart-temps. » 

Bilan de la journée : la SIG est doublée au classement par les deux équipes bourguignonnes, Chalon et Dijon, qui sont dans une dynamique bien différente de la sienne puisque cette défaite dans le Rhône est la quatrième de suite.