La NBA affirme être en contact avec l’Euroleague pour la création de sa ligue en Europe
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« Bien que nous soyons en phase exploratoire, notre intention est de trouver un moyen de repenser et de redessiner le basket-ball en Europe », déclare -t-il à El Pais.
George Aivazoglou, qui est le numéro 1 de la NBA en Europe depuis novembre dernier, a toujours en tête la scission en 2000 entre l’Euroleague et la Fédération internationale de basket-ball (FIBA).
« Les effets de cette fragmentation sont toujours présents aujourd’hui, et continuent d’entraver et de limiter le véritable potentiel de ce sport ».
Le projet annoncé par la NBA en Europe devrait comporter de 16 à 20 équipes dont au moins 12 auraient des places permanentes et les autres se qualifieraient en fonction du mérite via les ligues nationales car l’idée est de maintenir le calendrier actuel avec championnat national et coupes nationales. La NBA semble vouloir innover en instaurant un plafond salarial et en implantant de nouvelles équipes sur des marchés clés comme Londres, Manchester, Paris et Rome, avec des clubs comme Manchester City et le PSG déjà impliqués dans les discussions. Point important : George Aivazoglou affirme être en rapport avec l’Euroleague dans l’édification de ce projet.
« Nous reconnaissons évidemment le travail fantastique accompli par l’Euroleague ces dernières décennies et nous avons régulièrement discuté avec elle. Depuis que je suis en NBA, nous avons rencontré l’Euroleague et la FIBA au moins trois fois pour discuter de la situation, et il y a deux semaines à peine, j’ai discuté avec le PDG de la compétition », précise George Aivazoglou, alors que Paulius Montiejunas a qualifié ce projet de « menace ». « Nous ne le voyons pas de la même manière, et nous réitérons que nous sommes ouverts à la collaboration et au partenariat, et que notre seule intention est d’amener le basket-ball européen à la place qu’il mérite au sein des disciplines sportives du continent. »
Officiellement, la NBA se limite pour l’instant à explorer le marché et à discuter avec toutes les parties prenantes concernées, des clubs aux joueurs, en passant par les constructeurs d’arènas et les investisseurs étrangers.
« Ces discussions vont s’accélérer dans les semaines et les mois à venir, mais nous sommes encore en phase d’étude, » répète t-il.