La joie de l’AS Monaco, qualifiée pour le Final Four : « On ira à Abu Dhabi pour gagner ! »

Vassilis Spanoulis, coach de Monaco, sur le site officiel, après le match 5 (85-84) : « Je suis fier de mes joueurs et de mon staff. L’équipe entière a sorti une grosse performance avec du cœur. C’était un match très difficile, on s’y attendait, Barcelone venait avec de l’ambition. On était prévenu. Georgios Papagiannis (17 points à 7/8 aux tirs dont 3/3 derrière l’arc, 5 rebonds, 1 contre) a livré un énorme match. Je savais qu’il allait nous apporter énormément dans le jeu. Il a été précieux sous le cercle et dans le jeu. Mais je ne veux pas parler d’un seul joueur, ce soir c’est une victoire d’équipe. Le Final Four ? Pour le club, se qualifier était un objectif. Le club grandit chaque année, c’est important pour la progression. On ira à Abu Dhabi pour gagner. Toutes les équipes auront 25 % de chance de l’emporter. Nous aussi. L’Olympiakos ? Tout le monde sait ce que représente ce club pour moi mais pendant 40 minutes, je donnerai tout pour mon équipe et mon club, Monaco. »  

Le discours du coach dans le vestiaire (vidéo ci-dessous) : « Je suis très fier de vous. C’est un énorme accomplissement pour cette organisation, contre un très bon adversaire. Vous avez beaucoup de mérite et maintenant, il reste deux matches à aller chercher. Le premier objectif était d’être en playoffs. Le second au Final Four. Et maintenant, on doit aller se battre. Vous avez deux jours de repos. C’était un match 5 dont on se souviendra. C’est un gros match à se souvenir. Je parle vraiment du fond de mon cœur. Je suis très fier pour cette organisation et pour vous. Vous méritez tout. C’est votre accomplissement. Les joueurs font le match. Félicitations pour tout. »

Mike James, capitaine de Monaco, dans L’Équipe : « L’expérience rend meilleur. Cette série va nous préparer pour le Final Four vu comment on a dû se battre alors qu’on pensait que c’était fini (Monaco menait 2-0 après deux succès à domicile). On va retrouver l’Olympiakos, c’est le destin, cette fois, il faudra finir le travail. La dernière fois (défaite en demi-finales, 62-76), on s’est enflammé, on a pensé que c’était fini (à la mi-temps, avant d’encaisser un 27-2). C’est une excellente équipe, ils jouent durs pendant 40 minutes, on devrait faire la même chose. Cette qualification au Final Four est-elle un accomplissement ? Je suis un peu engourdi, je ne réalise pas encore. C’est notre but, on voulait aller en playoffs, y être en bonne santé, et aller au Final Four, c’est une étape de plus de cochée. Je suis heureux pour le coach (Vassilis Spanoulis), j’ai joué longtemps contre lui, on a une relation spéciale. Je veux aussi réussir cette saison pour lui. C’est symbolique de retourner au Final Four avec lui, avec quelqu’un dont j’ai battu le record de points inscrits en Euroleague l’an passé (sourire de Spanoulis, assis à côté de lui). C’est poétique. Mais ce n’est pas fini. »

Matthew Strazel, meneur de Monaco, sur le site officiel : « Certes on n’a rien gagné et il reste deux matchs, mais cette victoire nous offre une certaine délivrance du travail accompli depuis le début de la saison en Euroleague. On s’est battu pendant 40 minutes. On s’est peut-être vu trop beau à 2-0, ils se sont battus et ils sont revenus mais on n’a jamais lâché. On va bien se reposer pour préparer le match de l’Olympiakos. »

Mam Jaiteh, pivot de Monaco, sur le site officiel : « C’est encore dur d’y croire. C’est un succès collectif, l’équipe avait envie de gagner ensemble. Ce n’était pas évident de revenir ici après avoir mené 2-0 puis être à 2-2. On parle de cette qualification depuis longtemps, surtout depuis l’élimination cruelle de l’an passé. On va célébrer comme il se doit ce soir mais après on basculera rapidement vers l’Olympiakos. »

Joan Penarroya, coach du FC Barcelone, sur le site officiel : « Félicitations à Monaco. On a joué pour gagner mais on a manqué de réussite à l’image de notre saison avec des blessures. Les deux équipes pouvaient l’emporter ce soir. On a eu l’occasion de gagner sans réussite pour conclure. Je suis très fier de mes joueurs, de mon staff et des supporters. On était proche de réussir mais on perd au match 5 d’un petit point. »