Juste Jocyte, un destin tout tracé vers les sommets
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Une maturité débordante, c’est ce qui est frappant lorsque l’on discute avec Juste Jocyte (1,88 m, 19 ans). Il faut dire que malgré son jeune âge, l’internationale lituanienne (12 sélections) est désormais une habituée des rouages du basket professionnel, dans lequel elle évolue depuis ses 13 ans. Une précocité exceptionnelle, souvent gage de pression supplémentaire pour les jeunes joueurs et joueuses, qui n’a pourtant pas été un frein dans son développement. « Après le championnat d’Europe U16 en 2019, il y avait beaucoup de hype sur moi et c’était pas nécessairement un truc que je kiffais, nous explique-t-elle. C’est mon caractère qui m’a aidée, mais surtout l’aide de mes parents qui m’ont dit juste de rester calme, d’essayer d’éviter les médias, d’arrêter de regarder les articles sur moi. Parce que quand tu es jeune, tu peux t’emporter un peu sur « je suis forte, ça y est, c’est bon, je peux rester comme ça, de toute façon, je vais devenir pro ». Je suis contente que je ne sois pas passée par ça, j’ai vite réalisé que je n’avais que 13 ans, que j’avais encore beaucoup de choses à travailler. »
13-year-old wonderkid Juste Jocyte has been called up to play for Lithuania
in the #EuroBasketWomen Qualifiers in November! pic.twitter.com/w1EqjanB4Q
— FIBA Women’s EuroBasket (@EuroBasketWomen) October 21, 2019
Juste Jocyte doit donc aussi cette gestion efficace de sa popularité à sa famille. Avec un père, un oncle et un frère tous basketteurs, la native de Washington DC a été bercée dans le basket dès son plus jeune âge. Ce bon entourage, possédant une connaissance accrue du monde du basket, a joué un rôle clé dans sa carrière. « C’est surtout mon frère qui m’a influencée, parce que j’ai juste un an d’écart avec lui. Depuis que je peux marcher, je me souviens que j’étais avec le ballon, on faisait des 1 contre 1 avec lui. Quand j’avais à peu près 7 ans, c’est vraiment là que mon père est venu, pour m’aider un peu, pour me dire ce que je dois faire pendant les entraînements avec lui. Il avait forcément beaucoup plus d’expérience que moi. Donc c’est sûr qu’il m’a aidé, même aujourd’hui, je ne demande pas trop son aide, mais juste des conseils parfois, pour avoir son point de vue comme un basketteur. »