Guide La Boulangère Wonderligue 2024-25 : « La France est la meilleure ligue d’Europe sportivement »

Budgets en hausse, masses salariales en baisse

Le budget prévisionnel moyen pour la saison 2024-25 est de 2,7 M € (+4% vis-à-vis de la saison dernière) et va de 1,67 M € à 4,0 M €. 51 % provient des partenariats (+2 %), 34 % des subventions (+12 %), 9 % de la billetterie (-2 %) et 6 % d’autres ressources (-3 %). La masse salariale moyenne est de 1,63 M € avec un minimum de 1,05 M € et un maximum de 2,66 M €. La baisse est de 8 % vis-à-vis de l’exercice précédent en raison de la chute de celle de l’ASVEL.

Bourges, l’étalon or

Un record de 15 titres de champion de France, à ajouter aux 3 Euroleague, et aux 3 Ronchetti/Eurocup. Le Tango Bourges Basket est la référence du basket féminin français depuis bientôt trente ans. Seulement, la saison dernière, les Berruyères ont été éliminées en quarts-de-finale des playoffs de Ligue Féminine par les jeunes pousses de Tarbes. Ça fait désordre surtout que Bourges a chuté en huitième de finale de l’Eurocup. Heureusement pour le club de la présidente Agnès St-Ges, la victoire en Coupe de France lui permet de jouer une fois encore l’Euroleague.

Le club du Cher a procédé à plusieurs modifications dans son effectif à l’intersaison avec les départs de cinq trentenaires dont la légende Sarah Michel-Boury – qui en prenant sa retraite « n’a plus mal en se levant le matin » – et les renforts de l’internationale nigériane Amy Okonkwo, de la Franco-Ivoirienne Kariata Diaby chipée à Villeneuve D’Ascq, de l’Américaine Morgan Green meilleure passeuse d’Euroleague, et le retour de Laëtitia Guapo après une saison exclusivement consacrée au 3×3.

« On essaye de pousser les filles à avoir davantage de mouvements, ainsi que de mouvements de la balle, quitte à être moins précis en début d’année », a indiqué le coach Olivier Lafargue au Berry Républicain. Lors du Match des Champions face à Villeneuve d’Ascq, chacun a pu constater que le rouleau compresseur tango est déjà en place.

Les salaires des joueuses en baisse, ceux des coaches en hausse

Le salaire brut mensuel moyen des joueuses professionnelles est en baisse si on le compare à celui d’il y a trois ans.