Gregor Hrovat booste Dijon

C’est peu dire que le retour au bercail bourguignon, à la mi-novembre, de Gregor Hrovat a marqué un tournant pour la JDA qui était alors mal en point. Le Slovène tourne depuis à 12,9 points, 3,1 passes, 3,0 rebonds et 1,4 interception, et surtout la JDA a gagné 6 de ses 10 matches avec lui dans ses rangs dont les 4 derniers.

Ce samedi soir, Gregor Horvat a craché le feu : 26 points avec 5 paniers sur 8 tirs à trois-points, tout en étant dans sa moyenne aux passes (3) et rebonds (3).

« Mes coéquipiers ont su me trouver des positions ouvertes, et dès que les tirs rentrent, cela devient tout de suite plus facile, a t-il déclaré au Bien Public Après il fallait juste que je continue à prendre les shoots dans le bon timing. Ce (samedi) soir, c’était moi, d’autres soirs ce seront d’autres joueurs, l’essentiel reste les victoires. Même si j’avais raté mon premier tir, j’ai suffisamment d’expérience pour savoir qu’il faut vite passer à autre chose, et être prêt pour le suivant (…) On avait joué une très bonne première période, mais on savait que Nancy pouvait se rapprocher très vite si on leur laissait l’opportunité. C’était donc important de bien démarrer les 5 minutes après la pause et d’avoir ces 20 points d’avance ».

Quant au coach du SLUC, Sylvain Lautié, il a souligné la perméabilité de son équipe dans le deuxième quart-temps.

 «Quand on voit qu’on se fait décrocher dès le deuxième quart (16-29), on est à la limite de la faute professionnelle. Bien sûr il y a des raisons, parce que Zacharie Perrin n’était pas là en début de semaine, Anthony (Labanca) ne s’est pas entraîné, Clemons est revenu seulement à partir de mercredi, et Caleb Walker était malade, mais on ne doit pas exploser dès le deuxième quart. On ne peut pas perdre de cette manière-là. On était la 4^e défense du championnat à domicile, on n’a pas le droit de produire ce type de match défensif ? Certains ont oublié qu’il il n’y a pas que le scoring dans le basket. Et quand Hrovat et Holston sont très bons comme ce (samedi) soir, c’est compliqué ».