Féminines : Philip Mestdagh, un coach belge en Pologne
2 min readAprès les Jeux de Tokyo, Philip Mestdagh fut le coach éphémère de Saint-Amand. Il mit fin à son contrat en raison d’un burn out alors que pour lui, « c’était un rêve de coacher un jour en France. » Il raconte à La Dernière Heure comment il s’est retrouvé en Pologne :
« C’est mon agent Lot Wielfart, la femme d’Ann Wauters, qui m’a proposé ce projet à Gdynia. La dame qui occupe le rôle de manager sportif au sein du club est en fait une ancienne coéquipière d’Ann du temps où elles évoluaient ensemble à Samara, en Russie, lors de leur carrière de joueuses. C’est donc de là que sont venus les premiers contacts. L’ambition était de relancer le club après quelques années compliquées. Le projet sportif m’a directement plu mais j’ai hésité en raison de la distance par rapport à la Belgique et ma famille. Après avoir donné mon accord, je me suis parfois dit : ‘Où vas-tu ?' » Mais je sais maintenant que c’était la bonne décision. Les cadres de vie et professionnel sont très bons. »
Philip Mestdagh effectue une comparaison entre le basket polonais et le basket belge :
« Le niveau est un peu plus élevé que dans le championnat belge. Tous les clubs sont totalement professionnels et beaucoup de matchs passent à la télé. Plusieurs équipes évoluent en Eurocup, dont Gdynia. Il y a toujours de la pression ici car c’est un club de tradition en Pologne, qui entretient historiquement la culture de la gagne. C’est un club qui a joué deux finales d’Euroleague par le passé. La saison dernière, j’ai dû trouver mes marques car il s’agissait d’une équipe en pleine reconstruction. Nous avons effectué du bon boulot en terminant à la 3e place du championnat. Tout le monde était satisfait de la progression de l’équipe et du développement des jeunes. J’ai assez vite été prolongé pour la saison suivante. Le club m’a déjà fait une proposition pour deux années supplémentaires mais j’ai refusé de signer car je veux me laisser un peu de temps avant de décider de la suite. »