Euroleague : l’Olympiakos en démonstration face au Real Madrid

Emmené par un Sasha Vezenkov en mode MVP (23 points, 7 rebonds, 31 d’évaluation), comme l’ont chanté les fans de l’équipe à la fin de la rencontre, l’Olympiakos a dompté le Real Madrid. Devant au score de la deuxième minute au buzzer final, les premiers de la phase régulière se sont tout de même fait peur en fin de match. Notamment en voyant leur adresse tomber en panne sur certaines séquences, permettant alors au Real de réussir quelques rapprochés qui laissaient entrevoir les remontadas dont ils ont le secret.

Mais que nenni, les Grecs n’ont pas cédé à la panique et ont conservé l’avantage acquis en première mi-temps. Et cela, malgré une adresse à longue distance décevante, avoisinant les 26% de réussite, à l’instar d’un Evan Fournier maladroit, à 1/8 dans l’exercice. Une situation à laquelle ils ont su pallier, contrairement à leurs adversaires du soir, en trouvant des solutions à l’intérieur.

Un démarrage sur les chapeaux de roues

Si le Real a eu le malheur d’ouvrir le score, les hommes de Chus Mateo ne sont pas restés longtemps en tête, et ont directement concédé un run de 21-4 (0-2 à 21-6, 7e). Dans un Pirée en fusion, les ballons semblent brûler les mains de Madrilènes pour qui rien ne rentre. Dans le même temps, leurs hôtes se baladent à l’intérieur pour inscrire des paniers faciles, à l’image d’un Nikola Milutinov parfaitement servi sur deux possessions d’affilées (21-8 à 25-8, 8e).

Les Merengues ont beau réussir leur premier tir primé du match dans le deuxième quart-temps, par Serge Ibaka (33-21 ,15e), ils ne refont pas leur retard pour autant. Pire, les 13 ballons perdus par les Madrilènes sur cette première mi-temps permet même aux Grecs de compter jusqu’à 18 points d’avance, qui sera l’écart à la pause (47-29, 20e). Symbole de la détresse Madrilène, même Sergio Llull n’y est pas, à 0/3, avec notamment une énorme brique juste avant la mi-temps (39-25, 19e).

En deuxième mi-temps, l’Olympiakos baisse le rythme

Au retour des vestiaires, les Grecs se relâchent un peu. Ce qui ne plaît évidemment pas à Georgios Bartzokas, tellement excité qu’il pénètre sur le terrain en pleine action, et est sanctionné d’une technique assez insolite (58-43, 27e). Une situation qui ne s’améliore pas tout de suite, puisque Sergio Llull, cette fois mieux inspiré, réduit l’écart à treize unités (62-49, 28e). Une marge qui va tenir grâce à un double pas réussi quasiment au buzzer par Evan Fournier. Le score se retrouve donc à 64-51 à l’entrée du quatrième quart-temps.

Dans cette ultime période, les sifflets continuent de pleuvoir à l’encontre du Real, de la part des fans comme des arbitres, et l’avance est des joueurs du Pirée est conservée. Sans laisser une chance aux Espagnols de les surprendre, les coéquipiers d’Evan Fournier gardent le cap, notamment grâce à un gros tir à 3 points du Français, à un moment où les Merengues auraient pu revenir (78-64, 37e). Une avance que les Grecs vont réussir à stabiliser jusqu’au buzzer final, à l’issue duquel ils s’imposent confortablement, 84-72.

L’Olympiakos va donc espérer connaître le même scénario, dans la même salle et à la même heure (20h30), ce vendredi 25 avril, à l’occasion du match 2 de ce premier tour.

Boxscore Olympiakos-Real Madrid / Calendrier playoffs Euroleague