Euroleague : à l’orgueil, le Real force un match 4 en battant l’Olympiakos

Orphelins d’Evan Fournier pour cette rencontre, l’Olympiakos avait l’occasion de composter son billet pour le Final Four à la Movistar Arena de Madrid. Malheureusement pour les Grecs, ils se sont heurtés à un Real combatif, qui a chèrement vendu sa peau pour finalement s’imposer (80-72) sur leur parquet et éviter le sweep.

Au terme d’une excellente performance collective, à l’issue de laquelle cinq joueurs du Real ont inscrit au moins neuf points, le Real a, au moins, sauvé l’honneur. De son côté, l’Olympiakos n’a pas su pallier à l’absence de son ancien joueur NBA, pendant que son compatriote Moustapha Fall a vécu une soirée compliquée (0 point et aucun tir tenté en 13 minutes). Même les matchs réussis de Sasha Vezenkov (21 points) et Nigel Williams-Goss (17 points), de retour dans la capitale espagnole, n’ont pas suffi.

Une affaire de momentums

Le Real, concentré, réussit ses premiers tirs de loin, pendant que l’Olympiakos rate son entame en offensivement. Les Merengues prennent même points d’avance dans le sillage d’un Dzanan Musa très en vue, dans ce premier quart (24-17, 8e), au cours duquel il inscrit 11 points. Les Grecs ont beau se reprendre sur la fin de la période, l’écart continue d’osciller entre les deux ou trois possessions, et reste figé à sept unités sur un petit tir tout en toucher d’Andres Feliz au buzzer (28-21, 10e).

Ensuite, les joueurs du Pirée vont se reprendre. Ils sortent les barbelés en défense, et font preuve d’une meilleure adresse en attaque. Forcément, il n’y a pas de secret, cette dynamique positive leur permet de revenir au score, et même de passer devant, sur un lancer réussi par Nigel Williams-Goss (30-31 ,15e). S’en suivront deux runs, un par équipes. Avec un 6-0 du Real auquel l’Olympiakos répond sèchement par un 13-0, les hommes de Georgios Bartzokas mènent finalement 38-44 à la pause.

Au retour des vestiaires, les Madrilènes retrouvent un bon rythme en attaque, dans le sillage d’un tandem Musa-Tavares bien synchronisé, notamment sur un gros alley-oop (47-49, 24e). Grâce également à une efficacité retrouvée, les Espagnols recollent, mais se heurtent à un Sasha Vezenkov qui se réveille pour permettre aux siens de garder le cap. Après une disette de trois minutes des deux équipes au scoring, le Real marque quatre points coup sur coup, et repasse devant sur sa dernière possession du troisième quart par Sergi Llull à mi-distance (58-56, 30e).

Une tendance qui ne s’inverse pas dans le dernier quart, où le Real prend une avance de dix unités sur un tir réussi par Serge Ibaka (72-62, 36e). En panne offensive, l’Olympiakos s’en remet à son leader Vezenkov, qui, d’un and one et d’un tir primé ramène les siens à quatre points (72-68, 38e). Mais il n’y a rien à faire, c’est le Real qui est plus appliqué ce soir, et qui va assurer son succès sur un 2/2 de Facundo Campazzo sur la ligne (78-72, 40e). Le score ne bougera quasiment plus, et c’est bien le Real qui s’impose pour la première fois de la saison face à l’Olympiakos, 80-72.

Les hommes de Chus Matheo auront donc l’opportunité de forcer une cinquième et ultime rencontre, lors du match 4, prévu ce jeudi 1er mai, aussi à 21h et toujours à la Movistar Arena.