20 septembre 2024

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Dossier NBA: Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

4 min read

La blessure ou comment gâcher une carrière

Une carrière, si courte soit elle, doit se passer sur le terrain et non à l’infirmerie surtout quand on a le talent nécessaire pour faire pleurer les arceaux. Seulement parfois le sort en décide autrement. Prenons Brad Daugherty par exemple… brad qui ‘ Daugherty fut l’ un des pivots les plus prometteurs de la ligue dans les années 80. Sous le maillot de cavaliers, il cumula 19 points 10 rebonds et 4 passes de moyenne en 8 saisons. Il formait avec Mark Price un duo construit pour durer mais, faute à des problèmes de dos récurrents, la doublette ne dura qu’un temps. Le grand pivot dut mettre un terme à sa carrière en 1994 alors que celle-ci s’annonçait rayonnante. Plus près de nous, on peut citer les exemples de Penny Hardaway et Grant Hill, deux joueurs au talent énorme mais qui n’auront jamais eu la carrière qu’ils méritaient à cause de pieds, de chevilles ou de genoux capricieux. Qu’en serait-il des Magic si Grant Hill et Tracy Mc Grady avaient pu évoluer ensemble de manière régulière et surtout en bonne santé. Jusqu’à quel niveau aurait pu jouer Hardaway s’il avait pu finir une saison ‘ Faut-il vous rappeler qu’il fut un temps où le jeune homme tournait à 21 points et 6 passes de moyenne.

Les « Role Player » n’y coupent pas

Cette saison encore la guigne frappe quelques joueurs malchanceux. Ainsi Pj Carlesimo nouveau Head Coach des Sonics de Seattle devra se passer pour quelque temps de son jeune pivot Robert Swift alors qu’il vient de récupérer son meneur Luke Ridnour avec le nez cassé. Rien de dramatique tant ces deux joueurs n’ont pas une influence énorme sur le sort des Sonics. De même pour Anthony Carter des Nuggets qui s’est cassé la main et qui sera indisponible pour une durée indéterminée, de Beno Udrih, doublure de Parker, qui s’est foulé le doigt et qui manquera 4 à 6 semaines. Pour d’autre c’est déjà la saison qui est terminée ainsi le vaillant Tony Battie ne pourra plus protéger Dwight Howard puisque son épaule l’a lâchée au plus mauvais moment. Autant de joueur à qui on ne prête que peu d’importance mais qui joue un rôle dans les rotations de nos stars préférées pour leur éviter justement de passer trop de temps sur le parquet et de risquer, à leur tour, ainsi de mauvaises blessures.

Quand les stars sont touchées

Une des blessures de ce début de saison qui fait déjà beaucoup parler est certainement celle de Greg Oden. Premier choix de draft, annoncé comme le futur grand de la NBA, déjà désigné comme le futur Rookie de l’année … et patatra. En s’asseyant dans son canapé (dixit le grand Greg), Oden a ressenti comme une douleur au genou … et crak une saison blanche pour le futur rien de Portland. Le seul côté positif pour les Blazers est qu’ils ont encore une chance de choper un bon pick dans la futur draft (rappelez-vous les Spurs qui avaient réussi à drafter Duncan après une saison blanche de Robinson). Elton Brand lui n’a pas attendu la pré-saison pour se mettre le tendon d’Achille en carafe. Dès cet été l’intérieur des Clippers a eu la douloureuse expérience d’un tendon qui lâche. Résultat une saison sur le banc aux côté de Shawn Livingston lui aussi sur le bas côté depuis déjà bien longtemps pour un genou fragile.

Et puis il y a ceux qui prient pour ne pas prendre le chemin des poissards comme Amare Stoudemire qui vient de repasser sur la table d’opération afin, et tout le monde l’espère, qu’il se débarrasse définitivement de ses problèmes de genoux. Ou encore ceux qui glissent tout doucement mais sûrement vers la fin comme le bon vieux Shaquille O’Neal à qui une saison paraît désormais bien long. Le gros n’a que très rarement fait une saison entière mais on sent depuis peu que son corps n’est pas loin de dire stop. Cette fois ci c’est son quadriceps qui lui fait des misères. O’Neal préfère en rire : " Je porte des protections. Je porte des protections aux chevilles. Je porte des protections aux tibias. Et au seul endroit qui n’était pas rembourré, Okafor m’a touché.".

Dès lors on s’aperçoit que le sort d’une équipe tient souvent à peu de chose et qu’une saison peut être terminée avant même d’avoir commencée.

Les joueurs OUT pour la saison

Sacramento Kings : Spencer Law (rookie ) – Genou
Los Angeles Clippers : Eton Brand – Tendon d’Achille
Washington Wizards : Ethan Thomas – Fuite à la valve aortique (sic !)
Charlotte Bobcats : Sean May – Genou
Orlando Magic : Tony Battie – Epaule
Portland Trailblazer : Greg Oden (rookie) – Genou
New York : Jerome James – Genou

Dur dur d’être un intérieur cette saison ou devrait-on dire dur d’être le genou d’un intérieur de plus de 2m et plus de 100kg !

0 thoughts on “Dossier NBA: Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

  1. Pour Elton Brand, il pourrait revenir cette saison, mais celle ci sera deja bien entamée.
    C est vrai que Julien soulève un point interessant : Et si les Blazers avaient truqué le canapé de Oden afin qu il se repose cette saison et ainsi obtenir le 1er choix de draft de nouveau cette année. SI c est le cas, on reconnaitra le flair du staff des blazers… 🙂

  2. Eh eh, bien sûr que je m en souviens de ce bon vieux Brad Dauherty. Pour faire écho à tes précédents articles, Julien, il formait avec Mark Price et Larry Nance le Big Three de Cleveland qui devait tout balayer, seulement, c était du temps de His Airness… Et Chicago, justement, balayait tout sur son passage et en particulier les Cavs. Il a fallu attendre James pour en finir avec le traumatisme que Jordan a infligé à Cleveland. Pour en revenir à Dauherty, il était considéré à son époque comme l un des pivots les plus doués pour la passe (un peu comme Webber plus tard). Et puis, l arrivée d Oneal lui a, selon moi, donné un ptit coup de vieux. La bataille des pivots a, à partir de là, surtout opposé O Neal, Olajuwon, Robinson et Ewing.

  3. c trop la blaz pr un joueur comme oden. il a bossé durement pr jouer en nba, on lui assure une carriere monstrueuse et il se blesse au genou… j en pleurerai à sa place. perdre une année c dur! il ne pourra mm pas bossé son basket puisqu il réapprendra à marcher. loose. ps : j ose pas imaginer ce qu aurait pu faire le duo tmac-grant hill en pleine forme…

  4. Portland a la poisse: cela me rappelle le « bon » vieux Sam Bowie choisie en 2 par portland juste derriere l evident 1 Olajuwon, et juste devant l ami Jordan en 3.

    et meme si l histoire nous confirme que Portland a bien merde en ne prenant pas Jordan, al epoque prendre Bowie semblait un tres bon choix, et Sam aurait eu sans doute une belle carriere si il n avait pas ete pourri par les blessures.

    alors Durant Nouveau Jordan, Oden nouveau Bowie et Portland de nouveau poissard….. il est trop tot pour le dire, a voir

  5. Désolé, cher Julien, faute de temps, de ne pas être revenu sur les anciens Big Three comme je souhaitais le faire dans une réponse à l un de tes articles. Je vais donc me rattraper ICI !
    « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé… » Ce pourrait aussi ici être un titre et un raisonnement à appliquer aux Boston Celtics. Certes, Boston n a pas toujours pas ouvert son infirmerie, mais le pari du Big Three (Pierce, Allen et Garnett) a esseullé pour ne pas dire dépeuplé l équipe et surtout le banc sur lequel elle devrait pouvoir s appuyer pour concrétiser les espoirs de renaissance de Boston La Fière. Toujours aucun 6ème homme de luxe à se mettre sous la dent. Et Boston vient justement de se casser les dents sur des Knicks pas folichons mais revenchards d avoir été récemment humiliés par le Big Three. Sans vouloir aller trop vite en besogne ou généraliser à outrance, Ray Allen semble avoir montré sur 2 matchs qu il peut être à la peine. Est-il désormais à des années lumières du Franchise Player qu il a été Il est bien sûr encore trop tôt pour le dire. Ceci dit, il manque décidément un vrai banc solide pour épauler le trio magique. Et, pour encore faire le lien avec ton article, cher Julien, une question se pose : que se passerait-il si l une des pièces du Big Three devait, tôt ou tard, rejoindre l infirmerie Je rappelle que les 3 stars, aussi valeureuses soient-elles, ont toutes atteint la trentaine, ce qui accroît parfois les risques de blessures. Garnett semble inusable, mais jusqu à quand Les joutes physiques finissent toujours par épuiser et abîmer lorsqu il n y a personne de physiquement taillé pour épauler au rebond. Or, aujourdh ui comme hier (c est-àdire depuis 1996 quand-même), Garnett s est toujours battu seul in the paint.
    Quand à Allen et Pierce, ils ont passé de longs séjours à l infirmerie l an dernier. Un seul être vous manque… Quand on sait que Ainge a raté le pari du retraité Reggie Miller, le recrutement du toujours vert (comme le maillot Celtics !) Troy Hudson (un fidèle de Garnett, bon sang !) et qu il cherche aujourd hui à se rabattre sur le retraité Dana Barros… Alors oui, c est bien qu un être manque à Boston et que tout est dépeuplé… Et donc je concluerai, oui messieurs, sur cette ultime remarque : puisque Boston manque de joueurs et que Ainge a déjà cherché à sortir de sa retraite des shooteurs comme Reggie Miller et Dana Barros, pourquoi diable monsieur Ainge ne vous penchez-vous pas sur le cas Allan Houston C est lui aussi une ancienne gloire NBA partie à la retraire. Et il se trouve que lui, justement, voulait reprendre une activité de basketteur et que New York vient de le couper de son effectif. Certes, il lui faudrait du temps de jeu pour se remettre à niveau, mais il y a de la place à Boston sur le banc. Cela ne pourrait être pire que ce qui figure sur ce banc ! A moins, monsieur Ainge, que vous ne craigniez justement de miser sur un Allan Houstton qui s est fait aussi connaître pour ses longs séjours à l infirmerie. Décidément, on n en sortira pas : un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! Voilà, c est dit !

  6. Sur le cas Oden… Syl20, il para peu cr ble que les Blazers aient pi le canap e leur rookie (et avec quoi Avec un coussin p ur peut- e ). Il est plus exact de penser que les fans de Portland et son staff attendaient Oden comme le messie, comme le Shaquille O Neal du XI si e. Qui plus est, se passer volontairement de Oden pour esp r un choix v ans la draft enir aurait p lleux. Certes, tout le monde l a oubli mais c est exactement ce qu avat fait Cleveland pour piocher LeBron James et a march je m en souviens tr bien. Ils se d rassaient m de leurs seuls bons joueurs que) MAIS n a pas march an dernier pour les Celtics. Boston a volontairement escamot a fin de saison et l hin hin), pas de first pick en cons ence ! Bien fait ! Comment peut-on trahir e point ce sport et ses fans ! Et the love of the game, alors Par contre, comme le souligne Julien, le hasard (pas la tricherie) fait parfois bien les choses comme pour San Antonio et Duncan. Moults titres a clef, qui n auraient pas obtenus si Robinson ne s it pas bless oute une saison.

  7. Il y a un point que tu ne soulève pas dans ton analyse, très juste au demeurant, c est le temps passé sur le terrain. S il est exacte que les 3 celtics sont désormais des trentenaires il faut aussi voir qu ils peuvent désormais passer du temps sur le banc sans voir leur équipe sombrer. Tu sors Garnett il reste soit pierce soit Allen. A minnesota tu sortais Garnett il restait qui D où les match à plus de 40 min par soir et le risque grandissant de blessure. Sinon je ne suis pas d accord le 6ème homme est bien là : James Posey. C est un vrai de vrai 6è homme!

  8. D accord… Mea Culpa, Julien, pour Posey (même si je pense – ceci explique cela – que Posey pourrait figurer dans le 5 majeur vu le dépeuplement de Boston). Tes articles sont toujours aussi intéressants. Continue !

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