19 septembre 2024

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Dossier NBA: Rookie Team

5 min read

Première partie : Les « Rookie Team »

La particularité de ces équipes est qu’elles sont majoritairement constituées de jeunes loups prometteurs aux dents longues. La NBA a ouvert ses portes aux universitaires, voire aux Lycéens, qui s’y engouffrent en espérant y trouver fortune et gloire. Si certains s’y cassent les dents d’autres s’y imposent dès leur première année. A tel point qu’il n’est plus rare de voir certains coach et Général Manager détruire complètement une équipe pour la rebâtir autour de leur rookie vedette. C’est même devenu une coutume, chaque saison on peut présager de l’équipe qui laissera filer sa saison pour attraper le Lotterie Pick de la Draft. La saison passée on peut clairement avancer que Memphis et Boston ont délibérément choisi de ne pas concourir dans la course aux Play Off pour obtenir un gros tour de Draft… au grand damne de Paul Pierce et Pau Gasol qui ont depuis connu des fortunes diverses. Parfois l’opération prend des années avant d’aboutir à des résultats probants mais, quand la mayonnaise prend, on peut obtenir des équipes assez existantes à voir jouer et pleines de promesses. Tour d’horizon de nos « Rookie Team » version 2007-2008.

5. Seattle

Exemple typique de la franchise qui a choisi de reconstruire. Exit Ray Allen et Rashard Lewis, autrefois tenanciers de la maison verte, bienvenu Kevin Durant et consort. Si les Sonics se sont plutôt bien débrouillé durant leur intersaison on ne peut pas mettre l’équipe du coach Carlesimo autre part qu’en tête de peloton. Avant de gravir les échelons les Sonics devront faire leurs preuves. Avec Kevin Durant, ils possèdent l’un des plus gros potentiel de la ligue. Associé à Jeff Green, Ridnour, Wilcox, Collison, Petro, Gelabale et le sous-estimé Delonte West, l’effectif ne dépasse pas 5 ans d’expérience mais a du talent à revendre. Si Wally Szczerbiak se met au diapason les sonics ne devraient pas attendre trop longtemps avant de retrouver les Play Offs.

4. Atlanta

Atlanta est peut-être la franchise qui reconstruit le plus. Des rookies, elle en dispose des tonnes. Des bons résultats ‘ Un peu moins. Les Hawks ou comment enchaîner les mauvais choix en terme de management. Le seul Joe Johnson peine à mener cette équipe pourtant séduisante sur le papier. L’arrivée de Al Horford et surtout du petit meneur de poche Acie Law donne envie d’y croire. Josh Smith, Josh Childress, Marvin et Shelden Williams doivent s’imposer. Si l’alchimie prend les Hawks ont l’avenir devant eux tant il y a de la place dans la conférence Est. Sinon il faudra commencer à songer à changer de stratégie plutôt que de reconstruire une nouvelle fois.

3.Minnesota

Depuis sa création Minnesota vient de vivre son plus gros tournant : Kévin Garnett, LA star, LE franchise player par excellence s’en est allé. On ne peut reprocher à Garnett de ne pas avoir essayé, de ne pas avoir fait vœu d’allégeance à cette franchise qui sous son ère n’aura connu que 47 petits matchs de Play Offs en 7 campagnes et 5 éliminations au premier tour ! La faute à un gros climat bien froid et à un gros salaire bien encombrant. Echanger un Top 10 de la NBA est une difficile décision mais elle paraît aujourd’hui assez salutaire tant les dirigeants n’ont plus rien à perdre. Garnett sous l’uniforme des Celtics = une multitude de nouveaux joueurs parmi lesquels Al Jefferson. Un solide gaillard comme on en fait rarement dans la ligue nord-américaine. Danny Ainge a longuement hésité avant de lâcher son prospect. Résultat, les Wolves, autour de Jefferson et du caractériel mais talentueux Ricky Davis, ont une équipe qui va sauter dans tous les sens. Jugez plutôt : Foy, Mc Cants, Brewer, Green, Gomes… C’est vrai que bon nombre d’entre eux n’ont encore rien prouvé mais il y a du talent et ça c’est indéniable.

2.Portland

Comment ne pas parler de Portland quand on parle de « Rookie Team ». Brandon Roy, le Rookie Of The Year 06-07 et Greg Oden le 1st Pick 07. Une association qui fait saliver. Ajouter à ça des transferts plutôt bien pensés et vous obtenez, un peu comme chez les Wolves, une belle équipe de jeunes joueurs qui auront envie de prouver que ce qu’on attend d’eux est loin de ce qu’ont pu proposer leurs douteux anciens. Aldridge, Jack, Frye, Steve Blake, Outlaw. Le run and Gun devrait être remis au goût du jour à Portland. Alors bien sûr c’est présomptueux de placer en 2nd position les trailblazers. Il faudra du rodage à cette jeune équipe. Oden ne sera pas dominant du jour au lendemain et les automatismes entre ces gamins vont mettre du temps avant de faire mal. Mais avec un professeur comme Nate Mc Millan à la baguette je miserai bien 5 € sur cette jeune escouade. Portland-Minnesota la saison prochaine aura des allures de Final Four !

1.Chicago

Sans discussions possibles, la reine des « Rookie Team » est, sans nul doute, la déjà très talentueuse équipe des Bulls de Chicago. Chicago, si l’on excepte les Los Angeles Lakers post- Magic, est la seule véritable équipe à avoir totalement réussi son pari de reconstruction. Repartir après la meilleure équipe de tous les temps est loin d’être simple. Faire oublier, Jordan, Pippen, Rodman, Kukoc et Phil Jackson est impossible. Paxon (un glorieux ancien) est en train de réussir son pari. Avec de la patiente et de la confiance il a mis rapidement en place une équipe qui vit bien, joue bien et gagne. Même les stars veulent les rejoindre. De Kobe à Garnett ont veut jouer pour la Windy City. Skiles a le temps pour construire et il le prend. Sans pression aucune, l’ancien meneur des Magics a mis en place une équipe avec un gros 5 majeur et un banc performant. Autour du Big Ben Wallace, les Hinrich, Gordon, Nocioni, Deng et autres Duhon s’attaquent à n’importe quelle équipe. Avec notre jeune Joakim Noah, désormais de la fête, on peut prédire de beaux jours à cette belle équipe si elle passe l’épreuve du temps et dieu sait que de nos jours c’est bien le plus difficile en NBA.

0 thoughts on “Dossier NBA: Rookie Team

  1. Pour Seattle, comment faites- vous pour passer à côté du super talentueux Jeff Green Je me demande même s il n aura pas une aussi grosse carrière voir meilleur que celle de Kevin Durant

  2. euuh je signale que Jeff Green est mentionné dans la paragraphe sur seattle. et qu il sera bien un complément autour de Kevin Durant. peut être que dans les années à venir, ils formeront un super One two Punch mais ils ont rien prouvés pour l instant.
    Pour Chicago, c est vrai qu ils ont une équipe digne de rookie team maus on voit tellement ces joueurs depuis 2-3 ans qu on dirait de vieux briscards.
    En tout cas excellent article et vivement la suite.

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