22 novembre 2024

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Dossier NBA: Los Angeles Lakers ' Chicago Bulls : destins croisés

11 min read

1990-1995 : Jordan porte les Bulls vers les sommets quand les Lakers perdent leur guide

% de victoire sur la période :
Bulls : 70% ( 287 victoires pour 123 défaites)
Lakers : 53% ( 221 victoires pour 189 défaites)

Il pleure, toutes les larmes de son corps, il pleure et le tient serré contre lui comme pour dire « celui-là il est à moi et rien qu’à moi ». Voilà sept ans que Michael Jordan court après le trophée, sept longues années qu’il doit composer avec des coéquipiers parfois limités, souvent résignés. Dorénavant, Jordan a une équipe et celle-ci vient de venir à bout des Lakers de Los Angeles du mythique Magic Johnson. Comme un passage de témoin entre deux époques. Les Lakers ont dominé, avec les Celtics, les 80’. Dorénavant place aux Bulls de Chicago, équipe émergente bourrée de jeunes talents et mené. par un joueur hors norme. 91-92 sera la saison de la confirmation pour les uns et du cauchemar pour les autres. Chicago impose sa suprématie à l’Est et domine les Blazers de Portland en Finale pour un doublé mérité (67v pour 15d). Los Angeles plonge au même instant dans le drame quand son guide, Magic Johnson, annonce sa retraite prématurée des parquets en raison d’un test positif au virus HIV. L’Amérique est choqué et les Lakers partent alors vers une longue phase de gueule de bois avec comme leader James Wothy, Byron Scott, AC Green et le jeune Vlade Divac. Le Three Peat des Bulls contre les Suns de Charles Barkley écrit un peu plus l’histoire des Bulls de Jordan, Pippen et Grant. Les Lakers, eux, commencent d’ores et déjà la reconstruction en envoyant Sam Perkins aux Sonics en échange notamment des droits d’un certain Doug Christie sur qui la franchise californienne compte construire. Eté 93 : coup de théâtre aux camps d’entraînement des Bulls. Alors que Chicago semble parti pour écrire l’histoire, Michael Jordan, âgé de 30 ans, annonce qu’il se retire. Marqué par le meurtre de son père Jordan a perdu la foi. Gros coup dur pour Windy City qui assure quand même une belle saison avec seulement deux défaites supplémentaires. Pippen porte sur ses épaules son équipe bien aidé par le rookie Tony Kukoc qui conclut une très belle première saison avec 11 points de moyenne. Mais pour la première fois en 4 saisons, les Bulls seront éliminés des Play-Offs par les Knicks de Pat Ewing et John Starks. Toujours enferré dans leur reconstruction, les Baker voient leur prospect Doug Christie se blesser pour une bonne partie de la saison. Là aussi c’est un rookie qui permet à Los Angeles de relever la tête : Nick Van Exel. Le petit meneur échoue de peu à qualifier son équipe en Play-off et ce malgré le retour (peu concluant) de Magic Johnson à la tête de l’équipe en tant que coach. 94-95 marque un tournant pour chacune des deux équipes. Chicago, qui chute inexorablement dans le classement, doit jongler entre les états d’humeur de Pippen, énorme malgré tout (21pts, 8 rbds et 5 passes) et l’émergence de Kukri, qui pour une deuxième saison se voit de plus en plus souvent confier les rênes des fins de matchs (16pts, 5rbs et 4p). Mais le tournant de leur saison aura lieu un certain 18 mars 1995 et un désormais célèbre « I’m back ». The King is back on the court et les Bulls avec puisqu’avec lui, ils signent un superbe série de neuf victoires pour une défaite en Avril. Leur élimination en Play-offs par les Magics du jeune Shaquille O’neal laisse entrevoir le chemin qui leur reste encore à parcourir mais tout le monde le sait : Chicago refait peur. Los Angeles, de son côté, grâce à ces jeunes Van Exel, Eddie Jones et Cedric Ceballos remportent 15 victoires supplémentaires. Coach Del Harris mène son équipe en Play-off et élimine les Supersonics de Shawn Kemp. Gary Payton, avant de mourir les armes à la main en 6 matchs face aux Spurs, se retrouve détenteur du meilleur record de victoires de la saison. Avec une équipe jeune et séduisante. Les Lakers recommencent comme les Bulls à attirer l’attention.

1995-2000 : Les Bulls explosent les records et les Lakers entrent dans une nouvelle ère

% de victoire sur la période :
Bulls : 57% ( 233 victoires pour 145 défaites)
Lakers : 70% ( 268 victoires pour 110 défaites)

En ce début de saison 1995, on sait que les Bulls de Jordan vont répondre présents et que leur leader ne supportera pas l’affront deux fois. Pour cela, Phil Jackson va chercher celui qui démonta la tête des Pippen et Jordan dans un autre temps, le très controversé Dennis Rodman. L’ancien Piston est un vrai pari, ça passe ou ça casse ! Et ça va plus que passer, avec ces trois joueurs plus un Tony Kukoc en 6ème homme de luxe. Les Bulls vont tout simplement aligner la meilleure équipe de tous les temps et par la même occasion faire tomber le record du meilleur résultat avec 72 victoires pour 10 petites défaites. En trois saisons pour autant de titres les Bulls vont surfer sur la NBA et sur leurs adversaires, Jordan est plus fort que jamais, Pippen plus complet, Rodman plus…fou, Kukoc en pleine progression et Jackson au sommet de la zen attitude. Du côté californien, le sourire est aussi de retour et pas seulement celui de Magic qui tente un énième retour sous le maillot pourpre et or. Sur la lancée de la saison 1995, les Lakers concluent leur plus belle saison depuis la campagne 1991. Avec 53 victoires pour 29 défaites la franchise de Jerry West se fait tout de même sortir par les Rockets en Play-Offs. Ce même West décide alors de bousculer ce nouvel équilibre en allant chercher le nouveau monstre de la ligue : Shaquille O’neal. Au revoir Vlade Divac et bienvenue à un jeune prospect prometteur : Kobe Bryant. Avec une équipe munie des meilleurs jeunes athlètes de la jeune génération les Lakers sous l’égide d’O’neal vont conclure les saisons 97 et 98 avec 56 et 61 victoires ne devant leurs éliminations qu’à un manque évident d’expérience . Mais tout le monde a bien conscience que cette escouade devra être surveillée de près. La saison du Lock Out est celle du deuxième départ en retraite de Jordan et de l’explosion des Bulls. Reisendorf et Krause veulent changer et rester maître en la demeure : Jackson se retire, Pippen est transféré aux Rockets, Rodman fait une pige … aux Lakers et Kukoc relève seul le défi avec le légendaire Tim Floyd ( ! ) à la Baguette. Résultat 13 victoires pour 37 défaites, c’est la fin d’une époque. Pour les Lakers cette année marquera la douce éclosion de Kobe Bryant et le départ d’Eddie Jones vers Charlotte en échange de Glenn Rice. A l’aube de la saison 99-00, les Bulls Draft deux futurs bijoux : Elton Brand, qui signe une saison hors norme pour un rookie (20pts et 10rbs), et Ron Artest, sorte de jeune Dennis Rodman. Les deux arbres ne cacheront pas la forêt d’autant que le fidèle Kukoc est envoyé à Philadephie, 17 victoires pour 65 défaites. Les Chicagoans n’avaient pas connu pareil disette depuis longtemps. Destins croisés disions-nous ‘ Alors que Chicago s’enfonce les Lakers, eux, filent vers leur premier titre depuis 1988 et ce face aux Pacers de Reggie Miller. O’neal est bien trop puissant et il ne fait plus de doute que Bryant est bel et bien une future grande star. A eux deux ils remportent 67 victoires pour 15 défaites tout ceci sous les ordres de Phil Jackson… destins croisés j’vous dis !

2000-2005 : Les Bulls découvrent les affres de la reconstruction, les Lakers confirment

% de victoire sur la période :
Bulls : 33% ( 136 victoires pour 274 défaites)
Lakers : 62% ( 254 victoires pour 156 défaites)

Tout auréolé d’un septième, titre coach Jackson entend bien ne pas s’arrêter là, surtout avec une équipe qui compte deux des plus beaux joyaux que la NBA ait connus. Doublé puis triplé, les Lakers sauce Phil Jackson ramassent tout sur leur passage avec une équipe composée à la fois de vieux briscards et de jeunes talents. Tout n’est pourtant pas si idyllique : le jeune Kobe Bryant démontre des qualités exceptionnelles mais aussi un ego surdimensionné qui ne colle pas trop à la mentalité Jackson ni au caractère du Shaq qui entend bien garder les rênes de son équipe. Durant cette période les Bulls de Brand cherchent à trouver la cohésion et voient plusieurs agents libres de renom refuser la destination Chicago (Duncan, T-mac ou encore Grant Hill). Jamaal Crawford est drafté et associé à Artest et Brand. Avec l’équipe la plus jeune de la ligue, les Bulls vont connaître une de leur pire saison (15v 67d). La saison suivante marque un changement de direction pour la franchise aux 6 titres. Les Bulls partent à la recherche de jeunes talents comme souvent chez les franchises qui tentent de reconstruire. Arrivent des joueurs présentés comme de futurs All Stars du nom d’Eddy Curry et Tyson Chandler. Le second vient d’ailleurs dans un échange avec Elton Brand qui file aux Clippers de L.A, quant à Artest, il est envoyé aux Pacers contre Jalen Rose. Le front office persuadé d’avoir construit une équipe d’avenir vient en fait de construire sa tombe. La saison 2002-03 sonne la fin de l’histoire d’amour Jackson-O’neal-Bryant, avec un quatuor de légende composé des deux Lakers et de Karl Malone et Gary Payton. Los Angeles, tiraillé par des guerres intestines, chute en finale face aux Pistons de Detroit. L’intersaison est un vrai feuilleton américain où Kobe obtient le dernier mot et par la même occasion la confiance des Boss des Lakers. Jackson rend son tablier, O’neal est transféré à Miami et Malone prend sa retraite. Kobe va apprendre, la saison suivante, la difficulté de mener une équipe vers les playoffs. Son équipe échoue et le joueur est décrié. Les arrivées de Odom et Butler laissent toutefois entrevoir un avenir prometteur. Les Bulls continuent de changer leur effectif à la recherche de la bonne formule. Le coup du sort, avec la triste blessure du très prometteur rookie Jay Williams, frappe Chicago quand l’équipe commence à relever la tête. Hinrich arrive pour la saison 2003-04, on rappelle un Pippen en fin de carrière et on place John Paxon en General Manager et Scott Skiles à la tête de l’équipe. Qu’on se le dise : les choix douteux sont désormais terminés pour la franchise qui a décidément bien du mal à se remettre de l’ère Jordan. La nouvelle organisation fait immédiatement ses preuves avec des choix de Draft pertinents (Gordon, Deng, Nocioni et Duhon). A l’orée de la saison 2004-05, Coach Skiles se retrouve avec une équipe jeune que personne n’attend et réussit à requalifier l’équipe pour des Play-Off, événement que la ville n’avait plus connu depuis 1998 ! Lakers et Bulls commencent une nouvelle aventure et personne ne sait qui des deux s’en sortira le mieux.

2005-2008 : A la recherche de l’équilibre

% de victoire sur la période :
Bulls : 51% ( 105 victoires pour 97 défaites)
Lakers : 55% ( 113 victoires pour 89 défaites)

Crève-cœur ultime pour Kobe Bryant en 2005-06, alors qu’il arrive tant bien que mal à redresser la barre : son meilleur ennemi et ancien partenaire de gloire, Shaquille O’neal remporte son 5ème titre avec Miami. Les Lakers ont pourtant retrouvé les Play-Off mais pour cela il aura fallu beaucoup de mouvement au sein de la maison jaune. Phil Jackson est rappelé, Caron Butler est transféré à Washington en échange de Kwame Brown (sic) et les Lakers draft un lycéen du nom d’Andrew Bynum. La même saison, les Bulls retrouvent l’équilibre (41v et 41d) et les Play-Off pour la deuxième année consécutive. Eddie Curry est prié d’aller voir du côté de Chicago si les dollars sont plus verts et les jeunes Deng et Gordon s’affichent comme les deux futures stars de l’équipe. La saison 2006-07 confirme le talent des baby Bulls avec huit victoires supplémentaires. Ben Wallace fait son arrivée et Tyson Chandler est envoyé chez les Hornets. Auparavant les Bulls auront drafté LaMarcus Aldridge qui est aussitôt échangé pour Tyrus Thomas…un choix qui aura son importance à l’avenir. En sortant, les champions en titre en 4 matchs secs, les Bulls confirment qu’il faudra compter sur eux à l’avenir et ce malgré leur élimination en demi finale par les Pistons de Detroit. Les Lakers, eux, font du « sur place » et alterne le bon et le moins bon. La saison est rythmée par les coups d’éclats de leur leader et par le refus du front-office d’échanger Andrew Bynum contre Jason Kidd ou Jermaine O’neal. Là encore ces choix auront leurs importance à l’avenir.

Saison 2007-2008, plus précisément Eté 2007, Kobe Bryant demande à partir ! Ne supportant pas les choix stratégiques des Lakers et notamment l’entêtement à garder Bynum, le n°24 de la cité des Anges veut jouer pour la franchise qui monte : Chicago. Un transfert est à l’étude, Bryant contre Deng et Gordon ‘ Veto ! Bryant veut jouer avec Luol Deng sinon il refuse. Finalement pas de mouvement et tout le monde reste en place mais ces rumeurs auront un effet immédiat sur les deux franchises et les quatre joueurs concernés. Complètement perturbé par ces rumeurs de transfert, Deng et Gordon refusent une prolongation de contrat avec les Bulls. L’ambiance est plombée et le début de saison de Chicago est miné par les conflits d’intérêt. L’équipe fait un début de saison catastrophique. Skiles est viré et des trades sont plus que jamais dans l’air du temps. Pendant ce temps, les Lakers voient Andrew Bynum exploser. Le jeune pivot, piqué au vif, double ses stats et démontre à Kobe Bryant pourquoi il ferait bien de rester à L.A. Résultat : la franchise fait un début de saison tonitruant et fait office de véritable outsider. Kobe est en course pour le titre de MVP, Bynum est devenu indispensable et les Lakers sont de retour.

Que nous réserverons les prochaines saisons ‘ Les Bulls vont sûrement être remaniés et des transferts devraient arriver sous peu. C’est plus que souhaitable pour une équipe qui a laissé passer une chance de véritablement se relancer. Les Lakers ont, quant à eux, une chance inouïe de retrouver les sommets. Avec un peu de place sur le salary cap, ils sont même en mesure d’aller chercher un gros poisson cet été : on évoque le nom de Gilbert Arenas avec insistance. Merci qui ‘ Merci Andrew !

Le destin de ces deux équipes est irrémédiablement lié et, que l’on soit Bulls ou Lakers, la passion n’est pas prête de s’arrêter !

0 thoughts on “Dossier NBA: Los Angeles Lakers ' Chicago Bulls : destins croisés

  1. Je me souvient des lakers champion 2001 contre phila en final.J ai rarement vu une équipe dominer autant que cela en playoffs 3 sweeps avant de perdre seulement le 1er match des finales façe à un Iverson dantesque…J ai rarement vu une équipe ou chacun jouait à sa place et avec autant de cohésion car outre Shaq et Kobe véritable 1-2 punch il y avait le vieux Horace grant en poste 4 et Rick fox en chien de garde adverse (limite bad boy) avec Horry et Fisher.Cela reste a ce jour le meilleur bilan d une équipe en playoffs (16 victoires et 1 défaite…So, replonger vous dans cette époque si vous avez les cassettes ou les Dvd ça fait du bien!

  2. Super dossier!J adore les Lakers et les supporterais toujours!Cette année ils ont une superbe équipe qui joue très bien au basket et ce car Kobe lâche son ballon plus facilement et c est pour cela qu il sera MVP!Go Lakers go!!

  3. Même si tout le monde s en fout, j ai découvert la NBA lors de la finale Houston-New York. De ce fait, même si j ai vu des matchs des Lakers et des Bulls de cette époque, c est pas une generation qui m a marquée même si magic, jordan, worthy and co étaient très forts. l épopée des Sonics avec Kemp et Payton ainsi que orlando avec o neal et hardaway m ont fait vraiment fremir. Après ca reste une question d age (PQ je suis pas né plutôt !!).

  4. C est bien dommage que tu ais pas pu voir les finales des années 80 à 98. Quand tu vois le niveau pitoyable des finales NBA depuis 10 ans ça fait froid dans le dos.

  5. Je vois une différence entre les Lakers et les Bulls. Les Lakers, du moins version Magic et Jabbar, ont entretenu une rivalité durant leurs finales avec les Celtics. Les Bulls de Jordan and Co. ont, eux, toujours surclassé tout le monde en finales, sans réelle opposition… Un peu comme les Finales disputées par Shaq et Kobe, il est vrai, ce qui entretient là un rapprochement (avec d ailleurs également comme point commun un 3-peat). Pour moi, les seuls qui ont, dans une certaine mesure, enrayé la mécanique Bulls, c étaient les Knicks de Riley, Ewing et Starks, mais ce n était pas pendant les finales.

  6. pr les lakers version shaq-kobe, leur seule difficulté, c était d arriver en finale nba. après ils écrasaient le concurent de l est. le vainqueur de l ouest était sur de remporter le titre. sinon c clair que les bulls écrasaient tt ds les 90s, heureusement que jordan a fait un break, sinon peutetre 8titres consécutifs… contrairement à magic and cie, qui s affrontaient ac les celtics. peut etre les meilleurs finales ……..

  7. D accord avec Toine, mais ne sous-estimons pas les Knicks de Riley, ils en ont fait baver aux Bulls ! Donc, pendant un temps, c était aussi une difficulté pour les Bulls et après tapis rouge en finales !

  8. c clair que les knicks leur donnaient du fil à retordre, mais c tjr la mm fin, les bulls vainqueur sauf en 94, lorsque jordan n était pas là. c clair que lesknicks de cette époque étaient des guerriers!!

  9. Pour moi la plus belle équipe c est celle des chicago bulls avec le grand michael jordan et ses tires au beuzerqui m impressioneront toujours. Sinon à cette époque il y avait aussi les rockets qui pouvait battre les bulls avec Olajuwon et ensuite rejouint par barkley.

  10. ya rien a dire c un super dossié é kobe est le nouvo jordan oil a prouvé contre les raptors a des moment du mach il yavé 17 points decart o final i gange avc 15 point davance é kobe mais les 3/4 des points de son équipe avc 82pts il mark sn épok é ses le seul pour linstan

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