19 septembre 2024

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Dossier NBA : 'Big Three' Part 2/4

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12. Miami

Shaq l’avait promis dès son arrivée en Floride : il ramènerait le titre aux fans du Heat. Comme O’neal ne promet jamais rien sans tenir sa parole, personne ne fut surpris de voir Miami remporter la finale 2005-2006 face aux Mavs de Dallas, soit juste deux ans après l’arrivée du Big Shaq Daddy. Outre la confirmation de la totale domination de l’ancien pivot des Lakers, c’est bien la révélation du talent énorme du jeune Dwayne Wade qui a bluffé tout le monde. Wade fait désormais partie du TOP 5 NBA et O’Neal compte aujourd’hui 4 bagues de champion autour de ses gros doigts. Par contre personne n’avait prévu que la vieille carcasse de Shaq ne donnerait autant de signes de faiblesse … enfin pas aussi vite. Le n°32 n’a joué que 40 matchs l’an dernier soit 19 de moins qu’en 2006 et 33 de moins qu’en 2005. Inquiètant ‘ non, à vrai dire l’homme est tellement surhumain que tout le monde en oubli son âge. 35 ans, voilà 15 ans que le vieux martyrise les arceaux et ses adversaires. Shaq est toujours capable de coup d’éclat mais il ne pourra plus prendre l’équipe sur ses épaules pourtant large. Voilà pourquoi le Heat ne figure qu’à la 12ème place de ce classement. O’neal, Wade et Haslem reste un trio qui fait mal mais qui ne gagne pas de titres. La preuve : l’élimination au premier tour des Play Off 2007 par la jeune équipe des Bulls en 4 manches secs … soit la même équipe qui avait corrigé le Heat lors de l’Opening Game, comme un présage. Miami et Riley vont devoir sérieusement penser à trouver un complément plus solide au petit prodige Wade sous peine de voir toutes les grosses écuries concurrentes se renforcer.

11. Cleveland

On ne hurle pas ! Oui, les Cavaliers étaient finalistes l’an dernier. Oui, Lebron James est bel et bien le phénomène annoncé. Tout ces faits sont avérés. Certes. Mais les cavaliers ne sont-ils pas à ce niveau parce que la conférence Est est faible ‘ Seraient-ils finalistes à L’Ouest ‘ Simple supposition … Il y a du talent à Cleveland et pas seulement dans les mains de James. Y en aura-t-il assez pour ré-éditer l’exploit de la saison dernière ‘ J’en doute. Si Lebron a la capacité de progresser après chaque saison il n’en n’est pas de même pour ses coéquipiers plutôt habitués à l’irrégularité. Si Zydrunas Ilgauskas peut rendre des services ce n’est certainement pas lui qui imposera sa loi aux Duncan and Co (8 points de moyenne en finale à 35 % de réussite ça fait tache). Que dire de Gooden qui apporte de bons services sous les panneaux mais qui n’est jamais arrivé à s’imposer comme un joueur qui compte. Drew est toujours cité dans les rumeurs de transfert ce qui n’est jamais bon signe pour un joueur qui prétend jouer dans les meilleures équipes de la ligue. Gibson ‘ Révelation des finales mais complètement absent de la saison régulière. Comment va-t-il gérer son nouveau statut. Et Huges, qui fut complètement évincé pendant les finales, comment va-t-il ressurgir ‘ Depuis son arrivée de Washington, Larry marque 7 points de moins et a divisé le reste de ses stats par deux. Bref, avec James, Ilgauskas et Huges, Cleveland tient son trio de All Star et devrait sans problème briguer les premières places de la conférence Est mais pour combien de temps. Si un renfort du calibre de Lebron James (comme Bibby par exemple) n’arrive pas bien vite dans l’Ohio alors je ne donne pas cher de l’avenir du dit « choosen One » sous la tunique des Cavs.

10. Orlando

Shaquille O’neal, Penny Hardaway, Tracy Mc Grady, Grant Hill, Steve Francis … On peut dire que les Magics ont vu passer de grands joueurs sous sa tunique bleue. Pourtant toujours pas de titre au palmarès. Une finale, certes, mais surtout un Sweep face aux champions en titre de l’époque : les Houston Rockets. Depuis O’neal est parti gagner ses quatre bagounettes ailleurs, Hardaway est devenu un fantôme, T-Mac tente de s’imposer comme franchise player à … Houston (!’), Grant Hill va finir sa tumultueuse carrière sous le soleil des Suns et Steve Francis tente désespérément de ne pas devenir comme Penny Hardaway, en gros une ombre, en se relançant une énième fois sous le maillot de … Houston (re « !’ » ). On tend une corde tout de suite ou on attend un peu ‘ On va patienter et je vous dis tout de suite pourquoi. Depuis la saison 2004-2005 Orlando abrite un arbre du nom de Dwight Howard. Quand je dis un arbre je suis gentil tellement la taille de ses bras, en longueur comme en largeur d’ailleurs, ferait rougir le plus gros des séquoias ! De plus le garçon commence à mettre tout le monde d’accord puisque ses stats grossissent comme la cote des Magics. Cette saison le gaillard valait 17 points, 12 rebonds et 2 contres par match… à 21 ans je dis OUI Monsieur ! Et avec ça ma petite dame ‘ Bah on a qu’à mettre un petit meneur pétri de talent : Jameer Nelson de son état. 25 ans, toute ses dents mais surtout du culot et du potentiel pour devenir le complément parfait du mastodonte. Les deux garçons s’entendent tellement bien qu’ils ont emmené les Magics jusqu’aux Play Off cette saison. Grant Hill sur la pente descendante, il fallait rajouter une troisième pièce au puzzle pour reproduire la performance. C’est chose faite en la personne de Rashard Lewis. L’ancien Sonic vaut, à 28 ans, 22 points, 6 rebonds et possède un shoot à 3 points dévastateur. Howard à l’interieur, Lewis à l’aile et Nelson à la baguette … “It’s a Kind of Magic” comme dirait Queen.

9. Denver

Les rocheuses du Colorado n’ont jamais été aussi belles. En tout cas il faut le croire tellement les Nuggets ont les faveurs de joueurs NBA. Le dernier en date n’est pas des moindres : Allen Iverson. Personne ne voulait y croire et tout le monde a du mal à s’y faire mais « The Answer » n’est plus un 76ers. Aujourd’hui il délivre son talent, sa hargne et son envie sous la tunique de Denver. Tant mieux pour les Nuggets, tant pis pour Philly ! Le problème Iverson reste entier : comment jouer avec un joueur de cette trempe. Pour briller et faire gagner Allen a besoin de shooter et ses coequipiers de s’adapter. D’autres s’y sont casser les dents : Larry Huges, Dikembe Mutombo, Jerry Stackhouse, Keith Van Horn, Glenn Robinson, Chris Webber. Bref, on a tout essayé pour trouver le chaînon manquant au talent d’Iverson. Mais la star n’a jamais trouvé son Pipeen. Cette fois ci c’est lui qu’on associe et le joueur en question fait partie de la génération montante de la NBA : Carmelo Anthony. Soit un des plus gros scoreurs de la dite génération. 50 matchs ensemble : 25 points/match pour Iverson et 28 pour Anthony. Le duo mérite d’être observé sur une saison entière mais pour une première impression il semble que la paire de shooters laisse présager une bonne entente. Avec un rôle player de talent comme Marcus Camby (11pts, 12 Rbd et 3 contres par match quand même), Denver a un avenir à court terme sympathique. Iverson, Anthony, Camby… ça commence à causer en terme de « Big Three ».

0 thoughts on “Dossier NBA : 'Big Three' Part 2/4

  1. moi j irais mettre un ticket sur Denver, kar il faut pas oublier qu il y a aussi kenyon martin et nene au poste d intérieurs.en meneur atkins aprés il y a les jeunes comme smith kleizas et diawarra.donc cette année denver peut etre un gros outsider.ET VIVE K-MART

  2. denver a une grosse équipe mais vu la concurence et les blessures de k-martin. ca va etre tendu. et puis on a l impression que personne arrive à jouer ac iverson. il a eu de bons joueurs à ses cotés mais jamais il n a reussi a l exploiter. le gachis…

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