19 septembre 2024

Basket-ball NBA, Betclic Elite et Euroleague

Dossier NBA: 'Big Three' Part 1/4

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Vous dire que cette répartition n’est pas influencée par le récent transfert de Kevin Garnett aux côtés de Paul Pierce et Ray Allen serait faux. C’est en regardant de plus près les équipes que l’on retrouve ce type constitution de groupe. Terminé les One Two Punch à l’ancienne désormais on ajoute un troisième larron aux duos pour conquérir les titres. Preuve en est le deuxième « Three Peat » des Bulls : Au duo Jordan/Pippen le front office de l’époque y avait ajouté Dennis Rodman. Non pas que le bon vieil Horace Grant ne soit pas bon mais il n’avait pas le talent du Worm.

En route pour notre remontée fantastique vers ce qui ce fait de mieux en la matière :

16. Philadelphie

Un être vous manque et tout est dépeuplé ! Telle pourrait être la devise des 76ers. Depuis le départ d’Allen Iverson vers les montagnes rocheuses de Denver, Philadelphie ne ressemble plus à grand-chose. Alors OUI, Iverson n’a jamais rien fait gagner aux sixers, OUI, ce bon vieil Iverson est peut-être le joueur le plus difficile à intégrer dans un effectif mais NON et mille fois NON, transférer le seul joueur capable de se donner pendant 48min sans compter et sans regarder ses multiples blessures est, de loin, la pire idée du Général Manager de Philly. Alors certes il reste des jeunes intéressants mais il va falloir attendre de longues années avant de revoir les Play Off dans la ville du Prince de Bel Air. Bon courage aux Andre Miller, l’unidimensionnel Kyle Korver et le dunker fou Andre Iguolada. Je leur donne en avance la cuillère en bois.

15. Sacramento

Qu’il est loin le temps ou Sacramento et les Lakers se chamaillaient le titre de meilleure équipe de l’Ouest. On se souvient à peine de cette superbe équipe des Kings qui nous faisaient nous lever de nos sièges par leur jeu collectif hyper bien léché. Exit Webber, Christie, Stojkovic, Divac, Bobby Jackson. En quelques mois les frères Maloof ont expédié leur équipe aux quatre coins de l’amérique. Il ne reste que le talentueux Mike Bibby. Pour combien de temps ‘ On eu beau y rajouter Ron Artest, cette équipe ne vaut plus rien. Quand on connaît la qualité de son public on se dit que c’est bien dommage. Surtout quand on vit dans la crainte de voir sa franchise débarrasser le plancher vers Las Vegas, souhait le plus cher des frangins propriétaires. Bibby et Artest ça reste du top niveau All Star. Si on y rajoute la révélation Kévin Martin à l’aile, on obtient un trio tout à fait potable. Le problème c’est le reste … De plus on annonce les deux premiers cités sur le départ. La fin d’une époque je vous dis !

14.Indiana

Jermaine O’neal y arrivera-t-il ‘ Va-t-il réussir à aller jouer ailleurs. Lui le sait. Il sait que les Pacers ne gagneront pas le titre…enfin pas avant une bonne dizaine d’année. Et lui à bientôt 29 ans (le 13 octobre prochain) il sent le tic tac de la pendule du « star qui ne gagnera jamais rien » sonner de plus en plus fort. Donc il est temps pour lui d’avoir la chance d’un Garnett. Oui mais non, Larry « the Legend » Bird ne l’entend pas de cette oreille. O’neal c’est 20 points 10 rebonds par match et faudra y mettre le prix. Donc Jermaine patiente et attends son heure. Il faut dire qu’avec Jamal Tinsley et Danny Granger il sait qu’il ne terminera pas dernier. Mais il ne terminera pas premier non plus. Troy Murphy, Marquis Daniel, Mike Dunleavy Jr, Ike Diogu … on peut attraper des phases finales avec ça ‘ Oui si personne ne se blesse ou si personne n’est transféré !’

13.Los Angeles Lakers

Kobe va regretter le team USA en novembre. Que cela doit être bien de voir Kidd monter la balle, de le voir passer le cuir à Lebron James et de voir Amare Stoudemire claquer un dunk sur un alley hoop. Ouais ça doit être bien mais c’est finit le rêve ! Retour à la réalité de la cité des anges : Kobe est seul … trop seul ! A l’instar d’un Jermaine O’neal il l’a fait savoir en demandant un transfert. Il l’a fait à la manière Kobe Bryant. Comme pour l’épopée «Je veux plus de Shaq », Kobe a mis la pression sur ses patrons par médias interposés. Aujourd’hui avec le trop sous estimé Lamar Odom et le prospect Andrew Bynum, Bryant dispose de deux partenaires qui peuvent faire quelque chose. Là est le hic : Bynum, Bryant, lui, il en veut pas ! Non pas qu’il ne le trouve pas bon mais lui aussi il aimerait gagner d’autres titres et prouver au monde que même sans O’Neal il est capable d’emmener un groupe vers le nirvana. Sauf que Jerry Buss ne veut pas entendre parler d’un départ de son Big Baby Bynum. De là à refuser Jason Kidd ‘ C’est vrai que c’est difficilement compréhensible pour une franchise qui a connu le show time de refuser LE créateur de la NBA. En tout cas Kobe, lui, ne l’a pas compris. Quand on voit ce qu’à obtenu Kevin Garnett on doute que Bryant se calme. Surtout que, pour le moment, à part se débarrasser d’un bon meneur, Smush Parker, le front office des tuniques jaunes n’a rien fait… mais alors rien de rien. Alors Lakers or not Lakers Kobe ‘ A moins qu’un Jermaine O’Neal ne pointe son bout de nez je jouerais bien une carte sur du mouvement à L.A !

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