19 septembre 2024

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Dossier NBA : Big Four Team 2/2

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Lors de la première partie nous avions vu, dans l’ordre, les Grizzlis de Memphis (9ème), Les Milwaukee Bucks (8ème), Les Knicks de NY (7ème) et les Clippers de Los Angeles (6ème).

5. Golden State

« We Believe » … le slogan, lancé par la franchise lors de l’inattendue dernière campagne de Play Off, a été repris par les milliers de fans des Warriors. Il faut bien l’admettre, si les troupes de Don Nelson étaient, eux, attendu au détour depuis la prometteuse fin de la saison 2005, personne n’attendait Golden State à ce niveau là. Passons sur une saison plutôt bien réussie et arrêtons-nous sur le fait marquant de la saison pour la franchise de Golden State. A la « dead line » de la période des transferts, l’ancienne gloire des Warriors aujourd’hui directeur des opérations basket, Chris Mullin décide de se séparer de plusieurs joueurs d’avenir. Mike Dunleavy Junior, Ike Diogu et le plus expérimenté Troy Murphy quittent donc la baie de San Francisco pour atterrir dans l’Etat Basket des Etats-Unis d’Amérique : Indiana. Al Harrington, dont la seconde greffe Pacers n’aura jamais vraiment pris, Stephen Jackson, toujours aussi bouillant, et Sarunas Jasikevicius font le chemin inverse. Scepticisme quand tu nous tiens. Indéniable par leurs talents, les trois nouvelles recrues n’ont jamais réellement donné ce que leur potentiel prédisait. Et pourtant ! Emmené par un superbe Baron Davis, c’est une fin de saison en boulet de canon que vont réaliser les Warriors. Avec en point d’orgue l’élimination au premier tour de la meilleure équipe de la saison, les Mavericks du MVP 2007, Dirk Nowitsky. Rien que ça. L’élimination au second tour par les Suns n’aura surpris personne. On retiendra avant-tout la folie retrouvée et les fast break trop longtemps oubliés du côté de Golden State. Ce qui plaît moins c’est la décision bizarre d’envoyer Jason Richardson, second meilleur marqueur des Warriors l’an passé, à Charlotte, contre le rookie Brandan Wright. Et si le staff repartait dans ses mauvaises habitudes. Davis, Harrington, Jackson et la révélation Monta Ellis doivent suffire à palier l’absence du dunker fou et a retrouver les Play Off en mai prochain. Seulement tout le monde connaît l’expression, un seul être vous manque…

4. Charlotte

Alors oui, je vous entends déjà, « Quoi ‘ Charlotte en 4ème position !!! ». Effectivement je mets peut-être trop d’espoirs sur cette équipe qui n’a pour le moment jamais attrapé de phases finales. 2004-2005 : 18 victoires pour 64 défaites, 2005-2006 : 26 -56, 2006-2007 : 33-49. Soit +7/8 victoires par saison ! Donc avec un peu de prospective 2007-2008 : 40-42. Les Magic d’Orlando ont obtenu la 8ème place qualificative avec le même bilan de 40 victoires. Alors on peut me traiter de fou mais je pense très sincèrement que Michael Jordan et consort sont en train de mettre en place une belle petite formation en place. Réussir le tour de force de resigner Gérald Wallace qui, avec 18 points et 7 rebonds de moyenne, a réussi la meilleure saison de sa courte carrière est un premier élément de réponse. Faire venir Jason Richardson dans un transfert inattendu en est un autre. Oui, le management des Bobcats fait du bon boulot, du très bon boulot. Car en plus de conserver leurs joueurs, ils arrivent à dénicher de bons rookies : Okafor (14 pts, 11 Rb et 2.5 contres), Felton (14 pts, 7 passes et 1.5 interceptions), May (12 points et 7 Rb). Si le jeune Adam Morrison se décide à raser cette sale moustache pré-pubert peut-être deviendra-t-il le shooteur patenté qu’on attend. Bref, qu’on se le dise le cru Richardson, Wallace à l’aile, Okafor à l’intérieur et Felton à la baguette a de l’avenir… en tout cas j’y crois.

3. New Orleans

Quelle équipe ! Séduisante, attrayante, rapide, précise, athlétique … les superlatifs ne manquent pas pour décrire l’effectif drivé par Byron Scott. On pourrait rajouter : poissarde. Un bon recrutement à l’été 2006 qui fait venir dans la capitale du Jazz : Peja Stojakovic, Tyson Chandler et Bobby Jackson. Pour venir compléter la doublette : Chris Paul, David West on pouvait difficilement faire mieux en un été ! Mais voilà, comme les Bucks, l’équipe du pauvre George Shinn va accumuler les blessures. Chris Paul va rater 18 rencontres, Bobby Jackson 26, West 30 et le pompon Stojakovic rien de moins que 69 ! Casse-tête quand tu nous tiens.39 victoires pour 49 défaites pour une équipe qui ne vise rien d’autre que les Play Off ça fait mal. Quand leurs joueurs sont d’attaque on peut voir que West, Paul et Stojakovic émargent tous à plus de 17 points de moyenne. On sait que Chandler gobe ses 12.5 rebonds par match et colle ses 1.7 contres/match, il est aujourd’hui reconnu comme l’un des meilleurs défenseurs de la ligue. Bobby Jackson reste le « vétéran clutch player » que toutes les franchises rêveraient d’avoir. On sait aussi que le jeune Chris Paul à le charisme et le talent pour prendre cette équipe sur ses épaules et devenir l’un des joueurs incontournables de la NBA. Si on admet tout ça et bien on peut raisonnablement se dire que, si les Hornets ont un peu plus de chance l’an prochain, la quatuor West, Paul, Stojakovic, Chandler va tout exploser sur son passage.

2. Utah

Pas facile d’effacer des tablettes John Stockton et Karl Malone. Si les deux gaillards n’ont jamais glané le moindre titre ils ont pour eux d’avoir fait vivre ses plus belles heures à la franchise. Les supporters Mormons ne s’y sont pas trompé et ont été dans l’obligation de mettre leurs rêves de titre sous l’éteignoir. Là encore on remarque un bon travail au niveau du front office. La tendance aurait pu être de chercher constamment le joueur en devenir ou de payer à des prix fous une star estampillée comme tel. Premièrement, les Jazz ne sont pas fous : vivre dans l’Utah, à part Karl Malone, ça n’a jamais fait rêver personne. Deuxièmement, mieux vaut conserver une base saine avec un coach fidèle et besogneux et construire autour de deux ou trois bons européens (Kirilenko, Okur et Giricek) sans prétention et un ou deux joueurs aux profils similaires de l’ancienne doublette, c’est-à-dire rigoureux et sans histoire (Boozer et Williams). Grâce à cette stratégie « moins on parle de nous mieux on vit » les Jazz viennent de réaliser une superbe saison et en ont surpris plus d’un. Aujourd’hui la franchise de l’Utah ne fait plus rire personne et le quatuor : Boozer, Deron Williams, Memet « la mèche » Okur et Andreï Kirilenko a son mot à dire dans la course au titre. On peut même avancer que si les Jazz jouaient à l’Est ils auraient certainement une place en finale de conférence assurée. Sous peu que AK47 retrouve son niveau de jeu… à moins qu’il ne parte du côté de Phœnix. Mais bon un Shawn Marion c’est plutôt pas mal comme remplaçant … non ‘

1. Detroit

Sans discussion possible : la reine des « Big Four Team » reste celle de la Motown City. Tout simplement parce qu’elle est la seule titrée avec son quatuor : Wallace, Billups, Prince, Hamilton. Ces quatre là sont tellement complémentaires dans le jeu qu’il est toujours très difficile de les jouer. 2003-2004 : 54 victoires pour 28 défaites champion face aux Lakers, 2004-2005 : 54-28 finalistes en 7 matchs face aux Spurs, 2005-2006 : 64-18 défaite en finale de conférence face aux Heats, 2006-2007 : 53-29 et défaite en finale de conférence face Cavaliers. Qui dit mieux ‘ Ce résultat est l’apanage d’un seul homme : Joe Dumars. Non content d’avoir ramené 2 titres en tant que joueur aux Pistons, le bon Joe est aussi un excellent manager. C’est lui qui va échanger Grant Hill contre Ben Wallace, à l’époque tout le monde le dit fou ! La suite lui donnera raison. C’est lui qui échangera Jerry Stackhouse contre Rip Hamilton et qui verra le potentiel dans la frêle carcasse de Prince. C’est encore lui qui donne les clés de la baraque à Chauncey Billups alors qu’il n’est qu’un joueur qui se cherche … là encore no comment. Lui qui mettra Carlisle aux manettes avant de le remplacer par Larry Brown. Qui a voulu croire en Rasheed Wallace alors que tout le monde lui prédisait un avenir à la JR Rider (tout le monde s’en souvient ‘) ‘ Joe Dumars ! Bref avec Dumars dans les bureaux et les quatre all-star sur le terrain les Pistons restent les maîtres en la matière du « Big Four ».

0 thoughts on “Dossier NBA : Big Four Team 2/2

  1. Pour les Golden state: Nowtzki et non Nowtzky et l mination au second tour des play-off c est faite contre utha et non contre les suns de phoenix.

  2. Je me souviens de JR Rider et même de Christian Laettner et de Pooh Richardson… C était les 90 s… Kevin Garnett allait, quelques années plus tard, compléter l effectif.

  3. lannée prochaine golden states i riske detre fort avec ellis ki monte en puissance baron davis y devrait confirmé mickael pietrus il es toujours ossi fort dc ca devré aller pr une 2eme place ds le groupe de conference et une qualification pr les playoff tres probable

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