16 septembre 2024

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Dossier NBA: Big Four Team 1/2

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Dossier 1/2 : Les « Big Four Team »

Première partie de ce chapitre qui compte neuf équipes au profil bien différent. Cette semaine découvrons notre classement de la neuvième à la sixième équipe.

9. Memphis

Les Grizzlies auraient très bien pu se retrouver dans notre premier dossier des « Rookies team » tant son franchise player, Pau Gasol, a réclamé son transfert. Le management de Memphis n’a rien lâché et a prié son espagnol préféré de patienter. On ne peut contredire Gasol tant la franchise tarde à décoller et ce malgré l’éclosion de Hakim Warrick et Rudy Gay. « Reconstruire, ok, mais sans moi » tel était la maxime de Gasol à la fin de la saison dernière. Et puis enfin négociateur, les Griz’ ont réussi le meilleur transfert de leur intersaison : acquérir les droits de Juan Carlos Navarro des Washington Wizards. En plus d’être l’un des meilleurs meneurs européens, Navarro n’est autre que le meilleur ami de Gasol. Et Hop dans la poche le Paul ! Envolées les envies d’ailleurs. Aux côtés de Mike Miller, qui s’est imposé comme l’un des fers de lance du team USA cet été, Warrick et Gay, le rookie de l’année 2002, peut former un quatuor avec un tantinet d’avenir. Si Navarro et le petit Mike Conley se laissent un peu de place à la mène cette équipe pourrait accrocher à nouveau les Play Offs.

8. Milwaukee

On aimerait voir cette équipe plus haut dans notre classement, on aimerait vraiment ! Mais la franchise qui a refusé Dirk Nowitski un soir de draft (sic !) a tellement de galères qu’on ne peut lui donner plus de crédit. Jugez plutôt : Eté 2005, les Bucks piquent Bobby Simmons aux Clippers. Simmons vient alors d’être nommé MIP de l’année avec 16 points, 6 rebonds et 3 passes de moyenne, son association avec Redd fait déjà rêver les fans. Bobby fait une bonne saison et garde des stats à peu près semblables à celles affichées dans la cité des anges. Les Bucks pointent donc leur bout de nez en Play Offs et font un tour honorable. Eté 2006, le management de Milwaukee décide d’envoyer son jeune meneur Tj Ford aux Raptors contre, le non moins jeune, intérieur Charlie Villanueva pour épauler leur rookie Andrew Bogut. Et là, démarre le début de la galère : Villanueva va manquer 43 matchs, Redd 29 et notre ami Simmons tout simplement 82 ! La trouvaille de l’année est d’avoir resigné le trop sous-estimé Mo Williams qui a tenu la baraque pendant toute la saison. Alors oui, Redd, Williams, Simmons et Villanueva ont la carrure pour emmener cette équipe aux Play Off mais Non, les Bucks ne sont pas assez solides physiquement pour se hisser plus haut dans notre classement. Compte tenu des dernières déclarations de notre ami Bogut et de la réjouissance totale avec laquelle le trop attendu Yi vient à Milwaukee on peut s’inquiéter pour les Bucks.

7. New York

On va dire que je fais une fixette sur les Knicks et que je ne leur accorde pas assez de crédits mais pour moi New York version 2007-2008 est, certes, meilleure que la version 2006-2007 mais pas encore assez pour aller chatouiller les plus gros. Isiah Thomas où l’art d’acheter des joueurs en n’en faisant qu’à sa tête. L’ancien génie des parquets l’est beaucoup moins quand il s’agit de manager une équipe NBA. Thomas, après deux semaines en poste, réussi à faire revenir l’enfant chéri du pays : Stephon « Starbury ». Depuis son arrivée il est bien loin le temps de STARbury… triste descente pour un joueur qui aurait pu faire beaucoup mieux. Qu’à cela ne tienne, Thomas va faire venir des joueurs en pagaille : Jérôme James (sic), Steve Francis (re-sic), Quentin Richardson … et dernièrement Zach Randolph, sans doute le joueur le plus personnel de toute la ligue. New York a de la gueule et un quatuor que beaucoup de team voudraient : Marbury, Crawford, Randolph et Curry. Du lourd et du rapide ! Seul Hic !, aucun ne sait donner son ballon et ça en NBA c’est assez rédhibitoire pour quiconque voudrait approcher les phases finales. Si on cherche du talent à New York c’est sûrement du côté moins éclairé du banc qu’il faut s’attarder : David Lee. Un joueur que Thomas a voulu échanger cet été comme il a échangé le prometteur Channing Frye et le besogneux Kurt Thomas. Je serais tenté de dire que si Lee est talentueux et modeste alors il ne risque pas de s’éterniser dans la Big Apple.

6. Los Angeles Clippers

Dieu que les Clippers y ont cru ! Faire mieux que les Lakers, dépasser l’encombrant voisin, faire taire les mauvaises langues et s’imposer comme une des franchises qui comptent. Le Front Office des Clips’ a fait ce qu’il fallait pour ça : Enfin casser sa tirelire pour retenir ses meilleurs joueurs. Conserver Elton Brand, c’est fait ! Faire venir à prix d’or des joueurs d’expérience comme Cassel et Mobley, c’est fait ! Choisir des rookies talentueux comme l’intemporel Chris Kaman ou le chevelu Shaun Livingston, ça aussi c’est fait. Ne pas céder à la tentation de transférer le très bon Corey Magette, encore un bon choix. A l’issue de cette multitude de bonnes décisions : les clippers signent en 2005, avec 47 victoires pour 35 défaites, leur meilleure saison depuis l’année 1974-1975 !!! Après 9 ans d’absence les coéquipiers de Brand retrouvent les Play Off et se paient même le luxe de sortir les Denver Nuggets en 5 rencontres avant de disparaître, non sans lutter (7 matchs quand même) face aux Suns de Nash. Seulement une année ne ressemble pas une autre. Si Brand reste dans ses marques de la saison passée, Cassel lui doit subir le poids des ans et ne disputera que 58 rencontres lors de la saison 2006-2007. Même punition pour l’autre meneur, Shawn Livingston qui ne prendra part qu’à 54 matchs. Sans meneur, difficile de composer surtout quand il faut faire avec les états d’âme de Magette qui ne comprend pas pourquoi il débute systématiquement les rencontres sur le banc. Résultat : Pas de Play Off et on reparle de nouveau des Lakers ! Brand, Cassel, Magette et Mobley … un quatuor talentueux alliant expérience et complémentarité. Assez en tout cas pour truster les premières places de notre classement ‘ Peut-être pas encore aux vues des dernières nouvelles : Brand Out pour l’année. Ah que c’était bien de jouer après le mois de mai !

Cliquez ici pour lire la 2ème partie.

0 thoughts on “Dossier NBA: Big Four Team 1/2

  1. Pour moi, New York n est pas une « big four team » mais plutot une équipe composée d une ribambelle d indivudalistes. En tout cas c est marrant parce que c est justement ces équipes que je vois réaliser une performance au cours de la saison.
    Les clippers ont améliorer leur effectif avec Knight et Powell (qui va exploser j espère en l absence de Brand). New York aura qu un seul ballon et maintenant avec Randolph, ils ont un joueur de talent pour recuperer tous les shoots ratés de Starbury et Crawford. Milwaukee devrait eviter toutes ls blessures cette année et a un effectif heterogène (avec le fabuleux Redd) et enfin Memphis dispose enfin de joueurs suceptibles d aider Gasol. Bref c est du bon ces équipes là, j attends impatiemment la deuxième partie du sujet.

  2. J ai oublié de dire que les Clippers avaient signer Patterson qui est loin d être un manchot, donc c est du tout bon pour eux.

  3. Allez arrétés de critiquer les Knicks, ils ont une bonne team c est tout, mais je tient à dire à tous le monde que si NY ce serait qualifier pour les PO, et oui personne l avait remarqué mais les Knicks fleurté a la 7ème, 8 ème place à un moment, mais à cause des bléssures de Jamal Crawford(depuis février)http://nba-fever.skyrock.com/article_737753165.html, ainsi qu David Lee, Renaldo Balkman, Quentin Richardson, Steve Francis, et un peu Eddy Curry, il n ont pas pu. Les Knicks ont une sérieuse chance cet saison de prouvé à tous qu il ont une team capable d aller en Playoffs voir plus loin … Avec tous ses bléssés les Knicks ont du laissé Mardy Collins, le jeune rookie de NY pdt 40 minutes et résultat il a une bonne feuille de stats : 16 pts, 6 rbds, 6 pds de moyenne ! J r apelle aussi que New York est à 2v/0d en pré-saison !!
    Sur tous ces mots, LET S GO KNICKS … http://NEWYORK-KNICKS.SKYROCK.COM

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