18 juillet 2025

Basket-ball NBA, Betclic Elite et Euroleague

Dans les coulisses de l’organisation de la semaine de l’héritage à l’ASVEL

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Dans les coulisses de l’organisation de la semaine de l’héritage à l’ASVEL

Lors des réceptions de l’Olympiakos à la LDLC Arena ce mardi (à 20h45) et le Zalgiris Kaunas à l’Astroballe ce jeudi (à 20h) en Euroleague, où l’équipe de Pierric Poupet arborera fièrement un maillot vintage de couleur verte, l’ASVEL prévoit une série de célébrations. Pour sa légende Delaney Rudd, qui n’était pas revenue en France depuis une décennie, mais plus globalement pour l’ensemble de sa génération 1997, qui a atteint l’historique Final Four à Rome.

Bastien Giffon, responsable communication et relations presse du club villeurbannais, est à l’origine de l’organisation de la semaine de cette Euroleague Héritage Week, ou en français semaine de l’héritage. Celui qui a attrapé “le virus ASVEL” quand son père lui faisait découvrir l’Astroballe raconte les dessous du projet et du retour temporaire de la couleur verte à Villeurbanne. Entretien.

La semaine de l’héritage Euroleague, c’est quoi ?
À la base, c’est une initiative proposée par l’Euroleague. En début de saison, l’organisation a contacté, à l’occasion de son 25e anniversaire – de sa version actuelle -, tous les clubs qui disputent la compétition cette année en leur proposant de s’approprier cet événement pour fêter leur propre héritage européen durant le mois de mars 2025. Il n’y avait aucune obligation de leur part, c’était vraiment pour encourager des initiatives de clubs.
Dans ce cadre, on s’est réunis avec les équipes d’Infinity Nine Media (NDLR : la boîte de production qui gère notamment la communication de l’ASVEL) et j’ai soulevé l’idée de s’approprier l’événement. C’était l’occasion d’organiser quelque chose qui n’a jamais été fait au club, c’est-à-dire réunir toute la génération de l’épopée de 1997 (NDLR : où Villeurbanne a atteint le Final Four à Rome). Car il y a eu entre-temps les 50 ans et les 60 ans du club mais il n’y avait jamais eu cette envie de mettre précisément en avant ce qui s’est passé à cette époque-là.
Il restait à en parler à l’Euroleague car 1997, ça remonte en dehors des 25 ans d’anniversaire (sourire). Mais c’était plus facile de justifier cela de notre côté car c’est indéniablement le meilleur résultat de l’histoire du club en C1. Le fait de gloire de l’ASVEL en Euroleague, c’est le Final Four à Rome. Nous avons donc proposé cela, l’Euroleague nous a dit “pas de problème” et nous nous sommes lancés dans l’organisation.