Combien gagnent les joueuses françaises en WNBA en 2025 ?
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C’est une vague tricolore qui va submerger la WNBA cet été. Pour la première fois, la barre des 10 joueuses françaises à s’exporter dans la ligue nord-américaine pourrait être atteinte. Elles sont à ce jour 9 inscrites aux différents camps d’entraînement sans avoir systématiquement l’assurance de faire partie de l’effectif final, plus Iliana Rupert qui devrait rejoindre les Golden State Valkyries après l’EuroBasket féminin (18-29 juin à Athènes).
On compte 8 des 25 joueuses pré-sélectionnées en équipe de France au championnat d’Europe : Gabby Williams (Seattle Storm), Dominique Malonga (Seattle Storm), Carla Leite (Golden State Valkyries), Janelle Salaün (Golden State Valkyries), Migna Touré (Golden State Valkyries), Marine Johannès (New York Liberty), Marième Badiane (Minnesota Lynx) et Leïla Lacan (Connecticut Sun). Ainsi que la Franco-Camerounaise Monique Akoa Makani (Phoenix Mercury), qui porte les couleurs du Cameroun à l’international.
Couldn’t leave New York without witnessing Dominique dunk
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— Seattle Storm (@seattlestorm) April 15, 2025
Une représentation de plus en plus importante outre-Atlantique rendue possible par l’augmentation du nombre de franchises WNBA et notamment le feu vert donné par la Fédération autorisant les joueuses à rejoindre la préparation des Bleues en cours de route, entre autres. Malgré tout, ce chiffre aurait pu grossir davantage sans les absences de Lou Lopez-Sénéchal (Dallas Wings, décision personnelle), Seehia Ridard (New York Liberty, récemment opérée) ou encore Olivia Epoupa, finaliste avec les Minnesota Lynx en 2024, pour ne citer qu’elles. D’autres, comme Pauline Astier, ont eu des touches mais ont privilégié la prépa à l’Euro.
Gabby Williams vaut de l’or aux yeux de la WNBA
Aux Etats-Unis, les salaires des joueuses WNBA, au même titre qu’en NBA, relèvent de la sphère publique. Conformément au seuil salarial en vigueur, aucune joueuse ne dépassera les 250 000 dollars pour l’exercice 2025, dont la saison régulière s’étend du 16 mai au 11 septembre et les playoffs peuvent durer jusqu’au 17 octobre. Soit jusqu’à 6 mois de compétition.
Si l’on est encore très loin des revenus en NBA – Stephen Curry touche 55,8 millions de dollars pour cette saison 2024-2025 – et que la ligue féminine nord-américaine s’apprête à renégocier ses accords contractuels à la hausse via une nouvelle convention collective à l’horizon 2026, 26 joueuses toucheront 200 000 dollars ou plus cette saison.
Gabby in the lab
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— Seattle Storm (@seattlestorm) May 7, 2025
Parmi elles, on retrouve Gabby Williams, dont le salaire a explosé lors de la renégociation de son contrat cet hiver. Le Seattle Storm l’avait désignée comme core player, l’équivalent chez les hommes d’un statut d’agent libre protégé. Raison pour laquelle la Joueuse européenne de l’année 2024 est passée d’environ 100 000 dollars sur ses trois précédentes saisons – légèrement moins l’an dernier, où elle n’a pas disputé le début de saison pour préparer les JO avec l’équipe de France – à 225 000 dollars (environ 200 000 euros) pour l’été 2025.