Ce qu’il faut retenir des 24 dernières heures
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Français de l’étranger – Yannis Morin (Akita) : « Au Japon, certaines équipes ont le niveau Euroleague »
Après plus de dix ans passés en France et un court passage réussi en Espagne, Yannis Morin a fait le pari de partir pour le Japon aux Akita Northern Happinets, un pays dont il est tombé amoureux. Pour Basket Europe, l’ancien Strasbourgeois est revenu sur son année en Asie.
Basket Europe continue de s’intéresser aux Français(es) évoluant à l’étranger. Entretien avec l’intérieur tricolore Yannis Morin (2,08 m, 31 ans) qui nous raconte sa saison au Japon, dans un championnat aussi atypique que qualitatif. Pour profiter de nos premiums en intégralité, abonnez-vous.
« Avant de signer au Japon, que connaissiez-vous du pays ?
À la base, je suis un très gros fan de tout ce qui est manga et jeux vidéo, qui ont un gros rapport avec le Japon. C’est un pays qui m’a toujours intéressé et j’ai toujours voulu le visiter avant cela. Je n’y étais jamais allé, donc c’était un de mes objectifs de vie d’au moins y passer pour visiter.
Au niveau des Akita Northern Happinets, qu’est-ce qui vous a attiré dans le projet du club ?
C’est le côté humain, j’ai rarement vu un club aussi investi pour mettre ses joueurs à l’aise. Qu’il en soit pour moi ou ma femme, ils ont tout fait pour qu’on ne manque de rien ici. Ils nous aidaient le plus possible, c’est quelque chose qui m’a vraiment touché et c’est clairement un des points qui m’a fait choisir ce club parmi d’autres.
« Les objectifs du club reposent beaucoup sur les joueurs étrangers »
Comment ce club à l’autre bout du monde vous a repéré et contacté pour que vous les rejoigniez ?
Il faut savoir qu’il y a eu beaucoup de changements par rapport à ma situation de l’année dernière. En fait, j’ai rejoint l’agence d’Octagon avec Louis Trohel. J’avais dit que c’était un pays qui m’intéressait par rapport à où jouer la saison d’après. Par lui et son réseau, ça s’est fait très rapidement, dès la fin du championnat de France, le club a commencé à me contacter par rapport à ça.
Le fait d’être un joueur étranger vous a t-il octroyé un statut particulier au Japon ?
Oui, bien sûr. Il faut savoir qu’ici le nombre de joueurs étrangers par équipe est limité à trois. Donc souvent trois Américains, c’est la chose basique dans tous les clubs. Mais on est si peu de joueurs étrangers qu’on a un rôle très important par rapport à l’attaque du club et aux objectifs du club qui reposent beaucoup sur nous.

Vous nous parliez de notre femme un peu plus tôt, à quel point était-ce important qu’elle fasse le voyage avec vous ?

BCL : au combat, Malaga s’impose et conserve son titre
Déjà vainqueur de la dernière édition de la BCL, Malaga réalise le back-to-back en disposant de Galatasaray (83-67). Sur les neuf saisons de BCL qui ont été organisées, c’est la sixième fois que le trophée est remis à un club espagnol.
Orphelin de Killian Tillie, laissé sur le côté pour disputer la finale, l’Unicaja Malaga a remporté, face à Galatasaray (83-67), le match le plus important de sa saison, et le titre en BCL par la même occasion. De leur côté, les Turcs laissent passer l’opportunité de devenir la première équipe turque à remporter la compétition depuis son lancement en 2016.
Portés par un très bon collectif, les Andalous ont pu compter sur l’adresse de Kendrick Perry et Tyler Kalinoski (6/10 à 3 points à eux deux), seuls à surnager dans une soirée où l’équipe shootait à 30% derrière l’arc. À noter également le gros double-double de Tyson Perez (13 points, 11 rebonds), qui a pesé à l’intérieur. En face, un Tyrone Wallace efficace (14 points à 71% au tir) n’aura pas suffi face à la peine d’adresse de ses deux meilleurs scoreurs sur la scène européenne Will Cummings (30% de réussite) et James Palmer Jr. (37% au shoot).

Prague officialise la venue de Pauline Astier
C’était un secret de Polichinelle, mais l’USK Prague a officialisé sous forme d’une carte postale la venue de la meneuse internationale Pauline Astier (1,79 m, 23 ans).
La Tarbaise de naissance rejoint ainsi le club champion d’Europe 2025 et Valériane Ayayi.

Gabby Williams confirme son forfait pour l’EuroBasket
L’équipe de France sera privée à l’EuroBasket de sa meilleure joueuse, Gabby Williams (1,80 m, 28 ans).

Gabby Williams va participer cet été à la saison de WNBA avec le Seattle Storm.

Un basketteur de Monaco de 17 ans décède dans un accident de la route
Un basketteur de 17 ans, membre de l’équipe de Nationale 3 de l’AS Monaco basket, est décédé ce dimanche dans un accident de minibus dans le Var.
Le conducteur du minibus qui transportait six personnes s’est endormi au volant et le véhicule a fait plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser. Outre l’adolescent, un autre joueur de 24 ans est entre la vie et la mort et il a été transporté par le SMUR de Brignoles vers l’hôpital Sainte-Anne à Toulon. Quatre autres personnes sont plus légèrement blessées.
Une enquête pour homicide et blessures involontaires est ouverte par le parquet de Draguignan.
« L’AS Monaco Basket a la douleur de confirmer le tragique accident survenu dans la nuit, alors que son équipe de Nationale 3 revenait d’une rencontre disputée plus tôt ce samedi », a indiqué le club de la Principauté dans un communiqué. « Un joueur a perdu la vie et cinq autres personnes sont blessées (l’entraîneur, trois joueurs, et le chauffeur). Toutes sont actuellement prises en charge.

EuroBasket féminin : L’Allemagne privée de sa meilleure joueuse
L’équipe nationale allemande sera privée de sa star à l’EuroBasket. Satou Sabally (1,90 m, 27 ans), joueuse du Phoenix Mercury en WNBA, a annoncé qu’elle va se concentrer sur sa saison avec la franchise de l’Arizona.
L’année 2024 de Satou Sabally a été tout sauf paisible, ce qui explique en grande partie cette décision. Elle n’a pu jouer que 15 matchs la saison dernière avec les Dallas Wings en raison d’une blessure à l’épaule. Ce contretemps l’a contraint à subir une opération chirurgicale et l’a tenu éloigné des terrains pendant plusieurs mois, même si elle a été présente aux Jeux Olympiques de Paris bien qu’elle n’était pas encore dans sa meilleure forme (18,8 points et 5,8 rebonds tout de même).
La pré-sélection allemande :

Julie Barennes (Basket Landes) : « Tarbes va venir avec le couteau entre les dents »
Tarbes a gagné la première manche de la finale de La Boulangère Wonderligue sur son terrain samedi (56-51). La coach de Basket Landes, Julie Barennes s’attend à une belle bataille pour l’Acte 2 à Mont-de-Marsan.
Julie Barennes (coach de Basket Landes), via La Nouvelle République des Pyrénées : « Je trouve qu’on a manqué de rythme offensivement. On a été statiques, on ne savait pas vraiment comment jouer, on se cherchait trop sur le terrain. On s’est emmêlé les pinceaux. Au contraire, Tarbes a su trouver les solutions, et c’est ce qui fait la bascule sur un match aussi serré. Quand ça se joue sur quelques paniers, l’adresse de Tarbes à longue distance a fait la différence.

Boulazac jouera mardi son accession dans l’élite contre Chartres
Victorieux à Orléans (80-81) après une fin de match complètement dingue, Boulazac n’est plus qu’à 40 minutes d’un retour dans l’élite. Il lui suffit mardi de s’imposer au Palio à la lanterne rouge, Chartres.
A trois secondes du buzzer, une faute de pied très bête de Ludovic Negrobar a probablement changé le destin de la saison de Pro B. Marcos Suka-Umu a mis le lancer-franc du bonheur pour Boulazac. L’Espagnol a davantage conservé ses nerfs que Ousman Krubally qui en avait raté deux juste avant. Cela traduisait bien un match tendu, passionnant, que les Orléanais privés de leur joueur majeur Lee Moore ont joué à fond dans une Arena de CO’Met incandescente.

Le Mans en playoffs, Limoges sauvé, Le Portel en barrages
L’avant-dernière journée de Betclic Elite a éclairci la situation. Le MSB est assuré de terminer au minimum à la 6e place et le CSP ne peut plus être dépassé par l’ESSM.
Après l’ASVEL, Paris, Monaco, Cholet et Bourg, c’est Le Mans qui a gagné sa place pour jouer les playoffs sans passer par la case play-in. Les Manceaux peuvent remercier leurs voisins de Cholet qui ont repoussé sans ménagement Nancy (95-74), qui a notamment failli à trois-points (5/22). Wilfried Yeguete and Co vont pouvoir accueillir lundi l’ASVEL en toute sérénité et ils ont encore une toute petite chance de prendre la 5e place à la JL Bourg.

Les principes du tirage au sort de la Coupe du monde qui va se tenir mardi
Le tirage au sort de la Coupe du monde 2027 aura lieu le mardi 13 mai à l’ALHAZM de Doha à 17h30, et sera effectué par Carmelo Anthony, ambassadeur mondial de la FIBA. La France est tête de série en Europe, tout comme la Serbie, l’Allemagne et l’Espagne.
De novembre 2025 à mars 2027, six fenêtres dédiées proposeront 420 matchs à travers le monde, où 80 équipes nationales s’affronteront pour décrocher leur billet pour le Qatar.
Le tirage au sort sera diffusé sur la chaîne YouTube de la FIBA :
Voici les principe du tirage au sort pour chaque continent.

Frank Ntilikina comprend pourquoi Joffrey Lauvergne s’est fait tatouer le logo du Partizan sur le bras
Dans une interview avec Euro Insiders, Frank Ntilikina a parlé de son expérience comme joueur du Partizan Belgrade et de la relation spéciale qui existe entre les fans et les Français.

Patrick Comninos, PDG de la BCL : « Le basket-ball n’est pas pratiqué par une douzaine de clubs en Europe »
Patrick Comninos, le PDG grec de la Basketball Champions League, a fait un tour d’horizon des sujets brûlants en Europe. Voici quelques extraits où l’on apprend notamment que la BCL avait l’intention d’organiser son Final Four à Paris.
« Nous poursuivons notre mission de croissance. Vous avez tous entendu mes déclarations concernant la création d’une compétition paneuropéenne inclusive, dont l’ADN est de façonner le paysage du basket-ball européen. C’est un projet sur lequel nous travaillons également depuis des années avec nos partenaires, tant en Euroleague qu’en NBA. L’objectif est de proposer un produit à un public plus large, un public que nous reconnaissons comme important, même si la commercialisation de ce produit n’atteint pas le niveau souhaité. Ce projet s’est déroulé parallèlement à l’organisation d’une compétition de haut niveau. Et nous sommes très enthousiastes quant à la suite. »
« Notre objectif est de développer un environnement sportif, un écosystème qui réponde aux besoins, et pas seulement à ceux d’une poignée de clubs. Vous me l’avez entendu dire mille fois : le basket-ball n’est pas pratiqué par une douzaine de clubs en Europe, mais par des centaines de clubs. Notre mission est de créer un écosystème qui réponde aux besoins de tous ces clubs.
