Ce qu’il faut retenir des 24 dernières heures
9 min read
U21 en Europe : Les coupes d’Europe à la diète
Dans les trois grandes coupes d’Europe comme en championnats nationaux, les U21 désertent les parquets, cette saison. A contrario, ceux qui ont la chance d’évoluer dans ces compétitions ont tendance à y briller comme jamais.
Pour la 7e année consécutive, Basket Europe présente son dossier de fond sur la place des U21 dans les plus grands championnats européens et coupes d’Europe. Aujourd’hui, le point sur les coupes d’Europe. Ce dossier est réservé à nos abonnés, une communauté que vous pouvez rejoindre en vous rendant ici.
Pas question d’établir une quelconque hiérarchie au niveau des U21 tant ces trois compétitions sont différentes dans de nombreuses dimensions, dont celle de la qualité. L’Euroleague n’a évidemment pas d’équivalent alors que l’Eurocup semble reprendre quelques coudées d’avance sur la BCL après plusieurs saisons d’égalité.
Cela étant, les mêmes constats s’établissent que dans les compétitions locales : moins de U21 responsabilisés, mais des joueurs plus performants que jamais.
Euroleague : La portion congrue
Au vu de son niveau de compétitivité, l’Euroleague n’a jamais été une compétition favorable à l’expression des U21. Cela dit, les chiffres n’ont jamais été aussi modestes. Déjà, il n’y a que six clubs (l’Alba Berlin, l’Asvel, Barcelone, le Bayern, le Real et Vitoria, soit trois équipes de haut de tableau et autant de bas de classement) qui font au moins une fois dans la saison appel à des U21 : on n’est pas là pour rigoler mais pour gagner des matchs face à de redoutables équipes…
Cela étant, les rares prospects alignés (neuf ayant eu au moins quelques secondes de jeu) se montrent plus efficaces que leurs prédécesseurs, sans doute une prime à la concentration du nombre de talents dans les diverses équipes. L’on retrouve ainsi dans ceux qui ont eu un tant soit peu de temps de jeu (huit) sept d’entre-eux ayant eu au moins 14 minutes par match pour s’exprimer, tous des 2003 ou 2004, les deux 2006 complétant le contingent (Hugo Gonzalez au Real Madrid et Ivan Karchenkov au Bayern) jouant 7-8 minutes par rencontre. Les plus âgés trustent fort logiquement le classement à l’évaluation comme dans toutes les autres catégories statistiques.

Wonderligue : Seulement 3 défaites pour Bourges
Avant de jouer les Turques de Mersin, ce mercredi, au Final 6 de l’Euroleague, le Tango Bourges Basket a clôturé sa saison régulière de Wonderligue avec une 19e victoire en 22 matches sur Angers cette fois (64-69).
Ce n’est que dans le dernier quart-temps (14-25) que les Berruyères ont mis la main sur le match en profitant de l’abattage du tandem Kariata Diaby (18 points à 7/8 aux shoots, 6 rebonds, 25 d’évaluation) – Alix Duchet (19 points).
« Finir avec trois défaites, c’est une performance incroyable qu’on a réalisée, s’est félicité le coach Olivier Lafargue auprès du Berry. On n’a encore rien gagné, mais on veut se récompenser. Au retour des vestiaires, on n’a pas été concluants face à cette équipe engagée, mais on a su trouver les ressources pour repasser devant dans le dernier quart-temps et gagner ce match. La différence se fait dans l’investissement qu’on a mis, qui a été plus haut. On a mieux contrôlé le rebond, on a remis des situations d’agressivité vers le cercle. »

TJ Shorts (Paris) en course pour intégrer le 5 All-Stars de la saison d’Euroleague
A un match de la fin de la saison régulière, voici un point en ce qui concerne les résultats pour la désignation du 5 All-Stars de la saison d’Euroleague en ce qui concerne le public et les médias.
Pour le public, Kendrick Nunn (Panathinaikos) est en tête avec 14,67% des voix, suivi de Sasha Vezenkov (Olympiakos, 10,19%), Juancho Hernangomez (Panathinaikos, 9,62%), TJ Shorts (Paris, 9,61%), Jerian Grant (Panathinaikos, 6,3%) et Nigel Hayes (Fenerbahçe, 6,2%). On sent l’influence des fans grecs…

La Franco-Américaine Sarah Strong en finale NCAA
Connecticut de la Franco-Américaine Sarah Strong affrontera dimanche South Carolina en finale NCAA à l’Amalie Arena de Tampa, en Floride.
Les Gamecocks de South Carolina ont éliminé l’université de Texas (74-57) en demi-finale avec 14 points de Te-Hina Paopao, 13 de Joyce Edwards et 11 de Bree Hall. L’année dernière, elles avaient battu en finale Iowa, privant Caitlin Clark d’un titre avant qu’elle ne fasse le saut vers la WNBA.

Fin de carrière pour Elena Delle Donne
Médaillée d’or aux JO de Rio en 2016 et à la Coupe du monde deux ans plus tard, deux fois élue MVP de la WNBA (2015 et 2019), Elena Delle Donne prend sa retraite de joueuse à l’âge de 35 ans.
Dans un message sur Instagram, l’Américaine a écrit que son corps « semblait prendre cette décision avant que mon esprit ne l’accepte, mais je sais maintenant que c’est la bonne décision pour moi, au bon moment. »
Sa carrière a été marquée par des problèmes physiques persistants. Ainsi, elle fut championne WNBA en 2019 avec les Washington Mystics alors qu’elle jouait avec une hernie discale, et elle a été contrainte de subir plusieurs opérations du dos. Elle n’a pas joué lors de la saison 2020 dans la bulle COVID-19 à Bradenton, en Floride, et a été limitée à trois matchs par des problèmes de dos en 2021 avant de jouer 25 matchs en 2022, et 23 en 2023. Elle a raté complètement la saison 2024 après avoir décidé de ne pas signer une offre supermax d’un an des Mystics.

L’ASVEL a pris le bouillon à Vitoria
111-75… 36 points d’écart. L’ASVEL n’a pas vu le jour face à Baskonia Vitoria et c’est sa plus grosse défaite de la saison. Ce sont les Espagnols qui vont terminer 14e et les Villeurbannais derrière eux.
30-14. L’affaire était réglée dès la fin du premier quart-temps mais le calvaire allait s’éterniser. Ce n’est que dans la dernière période de dix minutes que les hommes de Pierric Poupet ont eu une réaction (19-22). Cinq Basques ont marqué en double figures -Markus Howard a totalisé 25 points- alors que c’est Melvin Ajinça qui a été le plus productif des Villeurbannais avec 16 points. L’ASVEL a été dominée au rebond, 47 à 28, et comme le score final en atteste elle n’a opposé aucune résistance en défense.

Euroleague : Paris déjà qualifié pour le play-in
A la suite de la défaite de Milan à Bologne (90-70), Paris est assuré de finir dans le top 10 de la saison et donc de faire au minimum le play-in. Une réussite remarquable pour un club qui n’a que sept ans d’âge et dont c’est la première saison en Euroleague.
Il reste un match au calendrier des Parisiens face à Berlin à l’Adidas Arena et une seule victoire les sépare du 5e, Anadolu Efes, aussi il est toujours possible qu’ils se qualifient directement pour les playoffs.
Ce vendredi soir, Milan, qui avait encore une chance de prendre la 10e place, s’est complètement effondré face à la Virtus Bologne où l’ancien Manceau Matt Morgan (16 points) a été le meilleur marqueur.
« Nous avons subi leur physique, leur pression défensive, et nous avons également perdu Shields – il devrait s’agir d’une déchirure des adducteurs, il sera donc absent un mois », a commenté le coach milanais Ettore Messina.

Espagne : L’heure de la retraite a sonné pour Anna Cruz
L’une des meilleures joueuses européennes de sa génération, la meneuse espagnole Anna Cruz, 38 ans, a annoncé qu’elle prendra sa retraite du basket-ball professionnel à la fin de cette saison.
« C’est étrange d’imaginer ma vie sans ballon, mais je sais que c’est le bon moment et le bon endroit », a annoncé Anna Cruz sur son profil Instagram.
La Catalane a révélé que qu’elle aurait déjà dû prendre sa retraite l’été dernier, après la fin de son contrat avec le Barça CBS mais qu’elle avait rempilé pour une saison pour un dernier plaisir avec la Joventut Badalona.

AEK : La célébration de la victoire de 1968 avec un record d’Europe de 80 000 spectateurs
80 000 spectateurs assistèrent le 4 avril 1968 au Kallimármaro d’Athènes à la victoire en Coupe des Coupes de l’AEK sur le Slavia de Prague. Quelques héros de cette soirée et leurs amis ont fêté le 57e anniversaire de l’évènement.
Voici ce qu’écrit l’AEK Athènes à ce propos :
« Étaient présents quelques légendes de l’époque, Christos Zoupas et Nikos Nesiadis, ainsi que le « Moikanos » Giorgos Agiasotelis, trésorier de S.P.A.K.A. Etait également présent le « patriarche » du reportage « jaune-noir », Phaedon Konstantoudakis, dont la plume a « lancé » l’« épopée » du 4 avril 1968 à travers le temps. Était également présent l’emblématique supporter/collectionneur Alexandros Margaritis, grâce à l’action duquel « l’épopée » du 4 avril a été inscrite au Livre Guinness des records pour les 80 000 spectateurs de la finale, mais a également été « placée » parmi les « héros » dans une position proéminente au Musée du Stade Panathinaïkos. »
Et voici un extrait de l’article -à lire en entier ci-dessous- que nous avions consacré à cette « nuit d’ivresse ».

Lucas Hergott (La Rochelle) : « J’aurais pu être paraplégique, j’aurais pu mourir »
Victime d’un accident de la circulation début février, Lucas Hergott donne de ses nouvelles à Sud-Ouest.
C’est le 4 février que l’arrière-ailier rochelais a été percuté par une voiture alors qu’il circulait en vélo. Il donne la nature exacte de sa blessure au quotidien :
« C’est une disjonction acromio-claviculaire de stade III. En gros, c’est une luxation de la clavicule avec une déchirure des ligaments. C’est quelque chose qui n’est pas forcément opéré, même chez les sportifs, mais pour le basket, il vaut mieux que ça tienne, donc il vaut mieux opérer. Normalement, c’est 3 mois, 3 mois et demi d’indisponibilité. »
