24 octobre 2024

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Belgique : Julie Allemand raconte son été de cauchemar

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 Julie Allemand a mis un temps fou à guérir d’une sérieuse blessure à la cheville et pensait être d’aplomb pour les Jeux Olympiques de Paris. Seulement, lors d’un entraînement avec l’équipe de Belgique, elle a été victime d’une déchirure aux adducteurs et elle a dû déclarer forfait pour le rendez-vous quadriennal. L’ancienne joueuse de l’ASVEL s’est confiée à La Dernière Heure sur ces moments très pénibles :

« Après ma blessure à la cheville, ce fut un vrai défi pour être prête dans les temps pour pouvoir participer aux JO. J’étais un peu stressée car c’était la première opération de ma carrière et je ne savais pas trop comment cela allait se passer. J’ai dû réapprendre à marcher, mais j’ai franchi les étapes avec beaucoup de volonté en ayant l’objectif des Jeux en tête. Et j’avais retrouvé le plaisir de m’entraîner jour après jour. Ma deuxième blessure et mon forfait pour les JO, en revanche, ont été très difficiles à encaisser mentalement. Après tous les efforts consentis pour revenir, j’avais le sentiment d’avoir gagné ma plus grosse bataille. Quand j’ai vu la tête du kiné lors de mon examen médical, j’ai tout de suite compris. Ce fut un énorme coup de massue. »

Même si elle était énormément frustrée, Julie Allemand a suivi évidemment le parcours olympique des Belgian Cats, la défaite d’un rien contre la France (75-81 après prolongations), et l’impossibilité de décrocher une médaille face à l’Australie (81-85).

 « Ce fut une campagne pleine d’émotions d’un bout à l’autre du tournoi. Avec des matchs complètement dingues. D’abord on était au plus bas contre l’Allemagne, puis elles font un super match contre les États-Unis avant l’exploit contre le Japon. En quarts, contre l’Espagne, le match a été bien géré. Puis il y a ce match de fou contre la France qui était déjà une sorte de finale pour la Belgique en vue d’une médaille. Il y avait la place pour arracher une victoire. Après ça, je ne voulais pas être défaitiste mais je sentais qu’après cette défaite douloureuse et l’énergie dépensée en demi-finale, il allait être extrêmement compliqué d’aller chercher le bronze face à l’Australie qui avait eu le temps de préparer ce match dans de meilleures conditions. C’est dommage car c’est rare de passer aussi près d’une médaille olympique. Je peux imaginer ce que les filles ont ressenti, j’ai aussi vécu le même genre de sentiment à Tokyo. Il y a évidemment de quoi éprouver des regrets, mais d’un autre côté il ne faut pas sous-estimer le fait d’être arrivé jusqu’en demi-finale. Des filles se sont révélées, comme Elise Ramette que j’adore. Le groupe continue de grandir. »

Julie Allemand a assuré 7 points et 4 passes décisives en finale de la Supercup remportée face Besiktas (79-63). Très encourageant.

 

 

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