La Russie s’occupe en jouant contre le Liban
2 min readEn août, une Coupe de l’Amitié a eu lieu à Perm avec la participation des équipes nationales de Russie, de Colombie et du Venezuela. Pendant le tournoi, la Fédération colombienne a averti qu’elle n’avait pas envoyé d’équipe représentative ; il s’agissait en fait d’une équipe bidon montée de toutes pièces par un étudiant originaire de Bogota et vivant en Russie. Cette fois, la Russie va avoir en novembre la Tunisie et le Liban comme sparring partners. Le président de la fédération, Andrei Kirilenko, est sur ses gardes :
« J’espère que la situation comme avec l’équipe nationale colombienne ne se reproduira plus. En raison de toute la situation liée à l’agenda mondial, nous sommes les otages de certaines circonstances. Il est clair que nous prenons toutes les mesures nécessaires pour empêcher que cela ne se reproduise. Je suis sûr que cela n’arrivera pas. Nous sommes aujourd’hui en dehors du mouvement international, mais notre travail est de continuer à essayer d’inviter des équipes chez nous et de jouer avec ceux qui sont du même niveau, des équipes de niveau faible, nous ne jouerons pas avec eux. Nous vérifions nos adversaires autant que possible. Avec la Colombie, cela s’est avéré infructueux. Ce n’était pas l’option qui nous convenait. Mais nous l’avons déjà payé. »
Alors que la Tunisie est actuellement 37e au ranking mondial de la FIBA, le Liban est 29e. Le Liban a participé à la Coupe du monde 2023 et avait été battu de seulement six points (79-85), lors d’un match de classement, par une équipe de France peu motivée. Seulement, depuis un mois le pays subit les attaques d’Israël en guerre contre le Hezbollah et près d’un million de Libanais ont été déplacés. Pas sûr que ses internationaux est le coeur à jouer au basket.
« Je pense que les matches seront très utiles et importants, estime pourtant Stanislav Eremine, qui est le chef des entraîneurs de la fédération russe. Nous avons beaucoup de jeunes qui n’ont pas d’expérience internationale. Ils doivent jouer contre des équipes dont le basket est différent du nôtre. L’essentiel est que la situation ne se reproduise pas comme avec l’équipe nationale colombienne. »
En fait, la Russie joue au basket avec ceux qui veulent encore bien d’elle.