24 novembre 2024

Basket-ball NBA, Betclic Elite et Euroleague

ITW Léo Westermann (Fuenlabrada) : « J’aimerais rejouer en Euroleague mais je dois montrer que j’en ai encore le niveau »

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Parmi tous les joueurs français en activité, Léo Westermann est de ceux qui connaissent le mieux tous les recoins des salles d’Europe. Le meneur alsacien de 32 ans a disputé l’Euroleague pendant plus d’une décennie avec le Partizan Belgrade, le Limoges CSP, le Zalgiris Kaunas, le CSKA Moscou, le Fenerbahçe Istanbul, le FC Barcelone (finaliste en 2021) et l’AS Monaco. Il comptabilise 176 rencontres en C1 et plus de 200 matches en Coupe d’Europe si l’on prend en compte l’Eurocup, qu’il a disputée avec l’ASVEL et Limoges.

L’international tricolore (28 capes sous le maillot de l’équipe de France, médaillé de bronze à l’Euro 2015) poursuit aujourd’hui sa quête de savoirs dans la banlieue de Madrid à Fuenlabrada, en LEB Oro ou Primera FEB, après des passages par Obradoiro (Espagne) et Crailsheim (Allemagne). Futur coach et fin analyste de la compétition-reine, il est le rédacteur-en-chef exceptionnel de notre guide de la saison 2024-2025 d’Euroleague. En parallèle, il nous donne de ses nouvelles dans un entretien à découvrir ci-dessous, lui qui dispose notamment d’un buyout pour rejoindre la Liga Endesa en cours de route.

Guide Euroleague 2024-2025 – L’oeil de Léo Westermann
En conclusion de notre guide 2024-2025, nous avons fait appel à un expert du circuit européen, Léo Westermann, pour passer en revue les 18 équipes d’Euroleague, parmi lesquelles les trois locomotives de Betclic Elite : Monaco, l’ASVEL et Paris. Une excellente nouvelle pour le basket français.

Quel regard portez-vous sur votre saison 2023-24 en Allemagne à Crailsheim avec d’excellentes statistiques (10,3 points à 42 % aux tirs, 3 rebonds et 4,3 passes décisives en Bundesliga) mais aussi une relégation, une première pour vous ?
« Dans chaque situation, on essaie d’en tirer du positif. Dans une relégation, il y a forcément plus de mauvais côtés. J’en ressors que l’équipe est arrivée à son potentiel maximum trop tardivement. On connaît les équipes à petit budget qui essaient de faire des coups avec des joueurs issus des championnats finlandais, suédois, tchèque… On lance un peu la pièce en l’air, ça peut tomber d’un côté comme de l’autre. Elle a glissé du mauvais côté à Crailsheim. On a commencé la saison avec beaucoup de joueurs qui ne l’ont pas finie. On a enfin trouvé notre équilibre à partir du dernier mois de la saison régulière. On a commencé à embêter des grosses équipes mais c’était trop court. On a joué jusqu’à la dernière journée pour se sauver, c’est déjà mieux que quand on met en perspective avec la dernière saison de Boulogne-Levallois par exemple. C’est difficile de maintenir les joueurs concernés dans ces cas-là. On avait notre destin en mains face à l’Alba Berlin mais l’écart était trop important. Il y avait de la frustration de descendre mais c’était un risque que je prenais en rejoignant Crailsheim, j’en étais conscient. Ca s’est collectivement moins bien passé que ce que j’espérais mais c’est la vie, c’est le basket.

Avant cette expérience, vous sortiez d’une saison en Euroleague à Monaco puis une autre dans la réputée Liga Endesa avec Obradoiro. Vous étiez tout proche de signer avec le Cedevita Ljubljana, qui disputait l’Eurocup, en août 2023. Pourquoi les négociations n’ont-elles pas abouti ?

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